2) l'autre en détresse n'était qu'un exemple servant à démontrer que la réduction des conséquences sur les autres ne peut pas être une maxime indiscutable, seulement une déclaration arbitraire. Donc ceci ne peut pas être un fondement non plus. Mais de toute façon, je trouve assez bizarre que tu nous dises que la morale n'est parfaite que quand elle est inutile. C'est comme si tu nous disais, «le lubrifiant parfait est celui qui existe quand aucune mécanique le nécessite»; ceci s'applique donc parfaitement à la mélasse. Je ne vois pas en quoi cela est trivial. Au contraire, ça me semble aller droit au coeur de la question. Si la morale n'existe que sur les iles désertes, à quoi sert toute cette discussion?
Par ailleurs, tu persistes dans cette direction en disant que si le jugement intervient l'action n'est pas neutre. Les seules actions neutres tiendraient donc du spasme et du réflexe (+la digestion, le pouls, la pousse des cheveux, etc.). Ceci parce que tu essaies toujours de définir le bien hors l'interprétation humaine. Ceci est impossible, et de toute évidence parfaitement inutile (à part pour la digestion et peut-être sur les iles désertes). Le bien EST l'interprétation humaine. Tu ne peux pas avoir l'un sans l'autre.
3) Le multiculturalisme, justement, n'est pas le mélange de cultures. C'est la présences et l'interaction de cultures, et donc de visions du monde différentes. DONC ton affirmation: «Par la suite on peu bien définir 'bien' comme il se doit selon toutes influences extérieures possibles sur cette définition» ne tient pas, puisqu'il n'y a pas de bonne raison de croire que ceci soit toujours possible.