Votre remarque est en effet blessante, mais surtout inadéquate. Tout le monde est informé des dangers du mélange médicaments/drogues/alcool et conduite automobile. Par contre la faculté de conduire lorsqu'on se "sent mal" sans être sous l'influence d'une substance quelconque n'a jamais été établie, que je sache, et la survenue d'un malaise conduisant à l'évanouissement n'est pas prévisible (en l'occurence, sous l'influence d'un régime si déséquilibré, la personne a pu faire un petit infarctus, un AVC ou un blocage rénal, qui surviennent soudainement). Comme il ressort du message d'Emmanuel que la victime n'a pas été avertie des possibles effets indésirables du régime, je ne vois pas quelle responsabilité elle porte là-dedans.
Que dit le code de la route canadien à ce sujet ? Ici, un conducteur qui aurait causé un accident suite à un malaise sans relation avec une substance altérant les facultés cognitives ne serait en aucun cas condamné.