Je répète, je n'ai jamais entendu parlé de cas de parthénogenèse feminine arrivant naturellement. Il est déjà relativement difficile d'obtenir une fécondation in vitro, qu'il encore plus difficile de croire que des femmes puissent s'être "auto-clonées" sans que personne n'ait étudié sérieusement le phénomène.
Si vous trouvez une référence à une étude, apportez-là.
Moi, ce que j'ai trouvé, c'est:
"[le phénomène de "genetic imprinting"*] est une des raisons invoquées pour expliquer que l'ovule des mammifères ne peut pas se développer par parthénogenèse." (Le Douarin, N (2000) Des chimères, des clones et des gènes. Ed. Odile Jacob, 480 pp.)
Si la parthénogenèse féminine avait été le moindrement documentée, je ne crois pas que cette "raison" aurait lieu d'être**.
Jean-François
* J'adapte l'explication de Le Douarin: c'est un phénomène biochimique empêchant la transcription de certain gène. Il consiste en l'ajout d'un groupement méthyle à certaines bases azotées (cytosines) qui empêche ainsi la lecture des codons par les protéines de transcription. Comme ces gènes "silencieux" peuvent être donnés par la mère ou le père, les gènes des deux parents sont nécessaires pour compenser le phénomène d'imprinting (il y aura alors au moins une paire qui ne sera pas silencieuse).
** Voir aussi: Markert CL (1988) Imprinting of genome precludes parthenogenesis, but uniparental embryos can be rescued to reproduce. Ann N Y Acad Sci., 541:633-8.)
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