«Comme Jean-François le mentionne dans sa réponse qu'il a postée pendant que j'écrivais celle-ci, les mutations modifient constamment les gènes. Si certains de ces nouveaux gènes sont avantageux, il y a des chances que la sélection naturelle les retienne. S'ils sont nuisibles, ils y a de bonnes chances qu'ils disparaissent. La formation de nouveaux gènes et la sélection qui peut les faire disparaître sont deux phénomènes complètement différents. Il y a un équilibre dans toute espèce entre la disparition des gènes par sélection ou simplement par dérive génétique et la formation de nouveaux gènes par mutations.»
Voilà qui me semble résumer assez bien la situation. Tout de même, une chose me chicotte...
Est-ce que les mutations et la sélection naturelle suffisent à expliquer l'apparition d'une famille, d'un genre, d'une espèce ?
J'ai déjà dit clairement que, à défaut d'une explication plus probante, je «crois» que la théorie de l'évolution décrit bien la réalité. J'ai tout de même du mal à m'imaginer un poisson auquel serait attachée deux paires de pattes non fonctionnelles mais qui, de génération en génération de piossons, de mutation en mutation, verrait finalement ses quatre pattes devenir fonctionnelles tout en assistant à la disparition de ses nageoires devenues inutiles.
Je me fais la même réflexion pour les animaux à 6 pattes (insectes) et ceux à 2 pattes. La Nature, voyant que les animaux à 4 pattes n'étaient pas bien adaptés à leur environnement, a décidé un beau jour d'en ajouté 2 ou d'en retrancher 2, selon ses humeurs du moment. Mais si les animaux à 4 pattes étaient mal adaptés, comment se fait-il qu'il y en ait tant encore sur la terre ?
Sapristi ! ça me donne le vertige ;-)
Merci à vous, Gilles, ainsi qu'à Jean-François -- avec la cédille -- ;-) pour vos explications détaillées.
Évariste
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