2) Les syndicats sont en perte de vitesse à peu près partout dans les pays d'Occident, alors au niveau international, on s'en éloigne. De plus, les syndicats des pays riches se sont laissé mettre dans une position de concurrence avec les travailleurs pauvres. Alors la grève mondiale des couturières c'est pas pour demain.
3) Rhétorique. Le fait est que dans la majorité des pays où on trouve du fanatisme il se trouve une grosse population de jeunes hommes sans éducation et avec rien d'autre à faire. Or, ceux qui prétendent les employer pour les «valoriser» et les transformer en membres «productifs» de la société en échangeant leur travail contre des morceaux de miroir oublient de leur dire que quelques conséquences «non voulues» vont accompagner ce changement: urbanisation chaotique, réduction de l'industrie locale, évaporation des filets de sécurité familiaux (sans remplacement par une structure étatique, bien sûr), affaiblissement relatif de l'État, etc. Sans compter que la transformation préalable des règles du commerce permet aussi le (re)déménagement instantané de l'entreprise à l'autre bout du monde à la moindre occasion, ce qui exerce une forte pression à la baisse sur les salaires. Y a-t-il QUE des conséquences négatives? Bien sûr que non. Mais la conclusion que tout ceci mène à un progrès pratiquement inéluctable et que ceux qui brandissent des AK ne sont que des insatisfaits perpétuels ou des idiots qui ne voient pas le bien qu'on leur fait est un tantinet exagérée.
4) Pas plus que l'amalgame justice/laisser-faire/concurrence. Salaire égal: tu reprends ici ta forme préférée d'argumentation: une opposition exclusive entre un idéal absolument irréaliste *OU* le statu quo. Une vraie théodicée du commerce néo-libéral.
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