Est-ce que: "faire la comparaison entre les sociétés occidentales (qui ne sont pas homogènes) et les sociétés "islamiques" (qui ne sont pas homogènes) pour déterminer un retard (que l'on définit sur des critères flous et sans tenir compte de l'hétérogénéité des sociétés pris en considération) est trop simpliste pour aboutir quelque part", t'apparaît plus cohérent?
Le problème que j'avais avec la formulation initiale de Pierre, est qu'elle semblait dire que l'Islam est "plus retardateur" que d'autres religions. Je ne suis pas d'accord: l'Islam est tout aussi retardateur (et géniteur de fanatiques) que les autres religions.
Ensuite, il a semblé que le problème n'était plus l'Islam. Ah, donc pourquoi insister sur les sociétés islamiques, tous les pays pauvres sont "en retard"? Aussi, sur quelles bases définir le retard? Les "cinq points" ne s'appliquent pas à toutes les sociétés islamiques de la même manière et tous peuvent s'appliquer à des pays non islamiques non occidentaux, et certains s'appliquent aussi aux sociétés occidentales.
Deux problèmes, donc:
- pourquoi établir un parallèle uniquement avec les pays islamiques si ce n'est pas pour viser l'Islam? Si on vise l'Islam, il faut démontrer que l'Islam est particulièrement plus "retardateur" que d'autres religions.
- sur quelles bases définir le "retard. Bases qui doivent être des particularités absolues des pays islamiques, et ne pas s'appliquer à d'autres pays. En particulier les nombreuses dictatures "laïques" dans des pays à la situation économique similaire.
Jusqu'à présent aucune réponse n'a été donnée là-dessus. C'est bien pourquoi je trouve que cette discussion sur le "retard" est parfaitement biaisée par l'émotivité engendrée par les attentats du 9/11 et de la trouille consécutive. Tant que les termes même de la discussion ne sont pas précisés de manière cohérente, il faut n'attendre aucune cohérence de la discussion. Non?
Jean-Fançois
P.S.: "On peut s’inquiéter qu’on enseigne aux Japonais qu’ils sont d’ascendance divine (ce que je ne savais pas)"
La famille impériale Japonaise descend, selon la légende, de la déesse du soleil. C'est un choli symbôle, qui n'a pas empêché plusieurs empereurs d'être obligés de mendier pour gagner leur vie.
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