C'est pour expliquer les yeux rouges ;-) Moi, ce qui me fascine le plus c'est qu'un zèbre soit un animal foncé avec des rayures blanches. Un zèbre albinos, c'est un zèbre tellement zébré qu'on ne voit plus qu'il est zèbre.
Denis: "Une autre expérience de l'esprit. Si on me présentait 10 tableaux de Rembrandt, 10 de Gauguin et 10 de Kandinsky, je pense que je n'aurais pas trop de mal à les classer correctement selon l'auteur"
Oui, mais tu choisis des styles qui sont très différents. Vas-y avec Manet-Monet-Renoir, c'est déjà plus difficile (faut se fier au thèmes, plus qu'au style). Même déterminer ce qui est du Van Gogh jeune de ce qui est du Gauguin (style Pont-Aven) peut être une gageure.
D'autre part, dans le cas des tableaux tu as un critère parfaitement objectif et incontestable: ils ont un auteur. Ce n'est pas le cas des différents membres d'une population plus ou moins homogène qu'on voudrait faire rentrer dans la catégorie "race". Je pense que le terme de "race" peut être pratique s'il est bien défini dans le cadre d'une recherche donnée (c'est comme dire dans quel tiroir on ragne les chaussettes, c'est arbitraire mais peut être utile). Toutefois, ce terme a une connotation de hiérarchie mieux/mauvais qui dépasse parfois son utilité.
Je crois que tes approches donneraient des résultats qui seraient parfois bizarres. Les variations quantitatives te donneraient des individus "inclassables", ou classé différemment selon les approches. Mais, surtout, quel est l'intérêt véritable d'une telle démarche?
Jean-François
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