J’apprécie votre démarche logique mais il y a confusion [volontaire ?] sur un point. Il se manifeste une tendance de paresseux sur ce forum qui consiste à SE proclamer LE sceptique et l’opposant est évidemment le crédule, le croyant, l’illuminé qui cri conspiration, … Ainsi, nul besoin d’argumenter profondément (de bons exemples sont Pierre C., Florence, F Tremblay, …)
Moi je rigole face à cette fuite camouflée, enfin …
Vous affirmez « sceptique évolutioniste ». Vous définissez implicitement l’évolution comme LA position rationnelle, donc, nul besoin de traiter d’autres positions comme scientifique et les lacunes de l’évolution, aussi nombreuses soient-elles, ne sont que des trous que la science comblera dans l’avenir. Or, il s’est toujours avéré que la science, au lieu de combler les trous, en révèle d’autres. La théorie est alors refaçonner pour ne plus prédire de gradualisme, par exemple.
L’évolution a pris sa place comme la religion universelle des scientifiques bien avant que le registre fossiles soit aussi fleurissant qu’aujourd’hui et bien avant que le mécanisme des mutations génétiques ne soit bien compris. Ensuite, on a simplement adapté le mythe a l’observation et on a fait quelques expériences-bidon qui jettent la poudre aux yeux (mutations génétiques dirigées qui doublent des structures morphologiques, par exemple).
Mais on omet de mentionner que les arguments de front de l’évolution tel la résistance aux antibiotiques n’ont pas de lien avec l’évolution elle-même et ceci parce que les mutations qui induisent cette résistance causent un disfonctionnement chez la bactérie qui empêche la molécule antibiotique d’atteindre sa cible. Ces détails déterminants sont toujours omis lorsque l’argument est présenté, ce qui fait de l’évolution une théorie bidon, je veux dire qu’il n’existe pas d’exemple réel d’évolution si l’on considère la réelle définition de l’évolution qui implique, elle, une augmentation d’information génétique induisant une fonction nouvelle chez l’espèce.
Votre définition aprioriste de l’évolution comme étant LA position rationnelle est donc biaisée et paresseuse, elle révèle que vous vous êtes attribué le droit de traiter les non-évolutionnistes comme des défenseurs de l’impossible et non des sceptiques.
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