1. L'échantillon n'est pas représentatif de la population en général.
2. La taille de l'échantillon n'est pas suffisant.
Le sondage est donc nul, non scientifique; il est représentatif de ceux et celles qui écoutent l'émission "Point de mire" sur l'heure du diner, tout au plus, mais sûrement pas de la population québécoise!
-"On apprend à croire aux fantômes à l’université ? Je ne crois pas. À mon avis c’est même le contraire."
L'université n'apprend pas l'esprit critique, mais un savoir et une méthode de travail.
C'est au cégep qu'on apprend à développer un esprit critique, en particulier dans les cours de la logique de l'argumentation (informal logic) et d'épistémologie.
-"Ca m'a ammené à me demander: est-ce que les gens plus instruits croient moins aux fantômes ? Ou l’inverse ? Ou est-ce que ça n’a pas rapport ? (Si ca n’a pas rapport, est-ce que ca veut dire que l’intelligence n’a rien à voir avec l’instruction ?)»
Tout dépend du domaine d'étude, je dirais. JE doute qu'un post-doc en biologie croie aux fantômes et autres âneries; mais un post-doc en théologie ou en littérature, ça se pourrait très bien!
-"Sommes-nous plus sceptique si nous sommes plus instruit ?"
Oui, car nos connaissances du monde réel et de l'histoire sont plus étendues; et, donc, on n'est moins enclin aux préjugés.
-"Sommes-nous plus sceptique si nous sommes plus intelligent ?"
L'intelligence n'a rien à voir avec le scepticisme ou l'esprit sceptique. L'intelligence, c'est la capacité de résoudre des problèmes, et non pas l'attitude à être critique (scepticisme).
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