Pour en revenir à mon essai, je suis conscient que, bien certainement, mes propos et critiques peuvent être partiaux, en ce sens que l'auteur est influencé par ses propres expériences, ou par celles de son entourage, et par certaines expériences qu'il a assimilées en cours d'existence. Mais, justement, n'est-ce pas là la « qualité » d'un auteur d'un essai sur un sujet ? Tous les essais que j'ai lus, écrits par des Québécois sur des sujets d'actualité (la télévision, les médias, le journalisme, la publicité, etc.) reflétaient assez justement la pensée de son auteur sur le sujet impliqué. Je pense qu'il est difficile d'être totalement impartial lorsqu'on aborde un sujet que l'on veut critiquer, ou dénoncer, mais on peut le faire en acceptant les commentaires des autres qui modifient un peu ou complètent les propos de l'auteur. C'est ce que je pense avoir fait en écrivant mon manuscrit. D'ailleurs, les éditeurs à qui j'ai parlé m'ont rassuré sur ce point, à savoir que, en tant qu'auteur d'un essai, j'avais bien le droit et le privilège de prendre position sur les points que je critique. Si j'ai gravement erré sur certains de ces points, la riposte ne tarderait pas à se faire sentir par les intéressés, ce qui est de bonne politique pour la vente d'un tel ouvrage... oups, cela fait mercantile, mais, bon, un livre doit faire parler de lui si l'on veut qu'il porte fruit et atteigne son but.
Bon, pour le moment, je ne pense pas revenir sur le sujet. Bien sûr, je lirai avec plaisir les commentaires des autres qui continueront à me répondre dans ce forum, et je suis tout ouvert à ceux-ci. Je promets de ne pas m'emporter ni de me laisser aller par de longues diatribes à l'endroit de ces intervenants.
Le reste s'adresse à Florence : les autres, retournez au forum, c'est entre elle et moi... :-)
Merci de ton appréciation de mon message et de tes commentaires qui sont très pertinents. De fait, depuis que je lis tes interventions dans ce forum, je me sens un peu gêné d'intervenir sur certains points de théologie, matière en laquelle tu sembles particulièrement bien calée et
« au courant de », comme on dit ici, quelquefois. Moi, j'ai une expérience de vie « religieuse » assez particulière, comme je l'ai relatée par bribes par mes différentes interventions précédentes. Je n'ai pas fait d'études particulières sur le bon Dieu, la Vierge et les anges, mais j'en ai entendu parler ad nauseam pendant ma jeunesse et, surtout, subi l'influence des enseignants, frères et religieuses des communautés religieuses. (C'est peut-être pour cette raison, d'ailleurs, que j'ai fait de percutantes sorties dans ce forum, au sujet des orphelins de Duplessis et de la responsabilité des
« bonnes soeurs »...). Bref, c'est toujours avec grand intérêt que je lis tes réponses aux messieurs de ce forum. Raison pour laquelle je suis plus à l'aise, maintenant, après avoir lu celle au sujet de mon aventure avec le « monde féministe ».
Par ailleurs, la réflexion que tu fais au sujet du chocolat est la même que celle de ma chère épouse, de mes nièces et de ma voisine : je me fais souvent un plaisir de déguster une collation chocolatée, ou un gâteau bien rempli, ou encore quelque dessert, en leur laissant sous-entendre en leur présence que ces mets n'ont aucune incidence sur ma corpulence; d'accord, le cholestérol est à surveiller, mais, d'après mon cardiologue, ce n'est pas demain la veille que je vais prendre quelques kilos, que dis-je, quelques grammes de plus en laissant libre cours à ma passion gustative...
Ah oui, dernier mot. Dans tes messages précédents, tu me parlais de ton chat avec lequel tu avais bien de la misère à garder chez toi. Or, dans un de tes derniers messages, tu parles de tes chattes et de leur progéniture. Serait-il que ton matou a ramené son fan-club félin(e) chez toi et offre l'hébergement à ses admireateurs-trices...?
Bon, je te laisse là-dessus, car je prends déjà beaucoup de place. Au plaisir de te lire bientôt sur d'autres sujets.
Claude
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