P : Cohérent et logique, c'est à dire créé ?? Vous nous les ferez toutes. Un cristal aussi est cohérent et logique, et il n'a pas été créé pour autant.
J : Quelle réponse brillante ! Le copié-collé Talkorigins. Le cristal est un « système » ordonné. La cellule, elle, est organisée, je veux dire que des parties différentes interagissent et que des fonctions résultent de ces interactions.
Retirez un élément de la cellule et vous diminuez la cohérence. Brisez un cristal et la cohérence (l’arrangement atomique) reste la même. Est-ce qu’on est d’accord ?
-----------------------------
P : Cela fait au moins dix fois que je vous répète que je ne suis en accord avec le fait que si vous prenez deux gènes au hasard dans le génome d'un individu, ils ont de fortes chances d'être pas mal différents.
J : À la place de répéter, vous pourriez lire ce que j’ai répondu là-dessus. Ça pourrait être une bonne idée non?
J : « Si vous comparez une protéine avec N’IMPORTE QUELLE autre protéine (de ce génome) [contrairement à deux gènes pris au hasard] qui a un nombre d’acides aminées semblable, vous vous rendez compte qu’à la base (fréquence des acides aminées) la divergence est profonde. C'est-à-dire que la protéine ayant la fréquence d’acides aminées la plus proche est à en moyenne 40 acides aminés de différence. On ne parle pas de l’ordre des acides aminés encore !! »
P : Et ça aussi, c'est une loi générale - en fait, nous voyons exactement ce que nous nous attendrions à voir si ces différents gènes étaient issus de la duplication récente d'un gène unique.
J : Hélas non ! Le génome de Mycoplasma pneumoniae est disponible ici :
http://www.zmbh.uni-heidelberg.de/M_pneumoniae/genome/Get_orf.html
Il ne faut pas avoir peur d’aller sur le terrain. Je conseil d’ailleurs à tous le monde du forum intéressé par le débat à aller jeter un coup d’œil. Sur la page même on peut constater que les séquences d’acides aminées des 677 protéines varient entre 80 à 1300 aa (environ). Les séquences d’ADN varient donc d’environ 300 à 4000 bases. Étonnant pour un génome issue d’un « gène ancestral » et ceci par variation « d’un faible nombre de bases » [PlateC] d’un gène à l’autre.
-----------------------------
P : Oui, et alors ? Vous inversez complètement les données. J'ai cherché combien de séquences intermédiaires étaient nécessaires pour l'évolution du génome du riz (l'un des plus gros connus) - et c'est 10E8.
J : Ok, vous dites que l’évolution est plausible si un ensemble de 10E8 séquences « reliées » (et utiles pour le riz) existe effectivement parce que c’est ce que l’évolution nécessiterait. C’est ça ?
P : Ensuite, vous me dites qu'on peut faire des tas de paquets de 10E8 séquences différentes, dont la plupart ne seront pas intermédiaires - et alors ?
J : C’est là tout le problème, voyons ! Vous ne savez pas si les gènes du riz appartiennent à un ensemble de 10E8 séquences qui répond au critère « les séquences sont toutes « utiles » et « reliées » de telle façon qu’on peut passer d’une séquence à l’autre par des « stades » qui sont eux aussi des séquences de l’ensemble »
P : D'après mes calculs, il y a 60 zèbres dans ce zoo
J : Non, vous ne savez pas si ce sont des zèbres. Autrement dit, vous ne savez pas si les 10E8 séquences sont ***utiles et reliées***. Vous affirmez seulement que c’est ce que l’évolution nécessiterait. Et moi je vous donne des éléments qui permettent de conclure que ce que nécessiterait l’évolution est improbable, ça ne peut pas arriver par hasard parce que le nombre d’ensemble de 10E8 éléments choisies parmi 10E600 est infinie et qu’un nombre « imperceptible » répondront au critère nécessité par l’évolution.
P : Vous pourriez vous arrêter une seconde et réfléchir posément ?
J : Vous n’êtes pas en position de me dire cela.
-----------------------------
|