Simple. Les virus peuvent muter énormément sans que cela mette en péril leur survie. La raison est simple. Ils ne synthétisent pas de biomolécules comme les bactéries. Ils n’ont pas besoin de milliers d’enzymes SPÉCIFIQUES. De plus, contrairement aux virus, les bactéries se protègent contre les mutations. C’est un élément essentiel pour un être vivant.
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J : Dernièrement, si le seuil minimal théorique de gènes nécessaires à la cellule est de 250, peut-on supposer (même en étant évolutionniste) que le premier organisme vivant (nécessairement pas un parasite!) avait au moins 250 gènes ??
P : Mais non. Vous déformez complètement les données : on a montré que, sur les 600 gènes de Mycoplasma pneumoniae - un micro-organisme bien précis -, 250 ne pouvaient pas être détruits sans problème. Cela ne signifie rien du plus petit génome viable possible !
J : Vous auriez dû apprendre à être moins catégorique avec le temps. Platecarpus, étudiant en paléontologie, affirme que MOI je déforme les données ? Voyons voir.
Relisez attentivement :
**Several theoretical and experimental studies have endeavored to derive the minimal set of genes that are necessary and sufficient to sustain a functioning cell under ideal conditions**
Vous savez lire ou pas ? Donc, sans déformation, on dit qu’à partir des génomes les plus simples qui existent, on a déduit le nombre minimal de gènes nécessaires pour qu’une cellule fonctionne. C’est différent de la déformation que vous nous servez. Mais j’imagine que même si je postais 20 messages pour tenter de vous le faire admettre, vous êtes assez de mauvaise foi pour le nier habilement 20 fois.
P : « on a montré que, sur les 600 gènes de Mycoplasma pneumoniae »
J : Vous venez de démontrer que vous ne comprenez rien ! C’est M. genitalium qui est l’organisme le plus simple qui soit. J’ai parlé de 600 gènes parce que, par le passé, j’ai entendu parlé d’une estimation de 580 comme nombre de gènes pour M. genitalium. L’article parle de 479 probablement parce qu’il ne fait référence qu’aux gènes codant.
Mycoplasma pneumoniae possède 677 gènes.
Vous avez tout déformé mais vous dites à moi, dans votre folie, « Vous déformez complètement les données »
Pour finir, on sait maintenant que la limite inférieure infranchissable est 250 gènes. Puisque le génome des mycoplasma ne présente pas de similarité entre les séquences (bien au contraire) les 250 séquences déduites de ce génome n’en présenteront pas plus. J’aimerais bien comprendre comment un être humain armé de sa logique peut croire que par hasard un organisme aussi complexe* émerge sans cause intelligente.
*à ce niveau de complexité, l’organisme est extrêmement fragile et dépend d’une abondance de nutriments disponibles, ceux dont il a justement besoin. Miracle par-dessus miracle !
--modified at Thu, Feb 13, 2003, 18:03:34
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