T: Si l’autre est la tête, c’est l’évidence même que l’on doive faire preuve de prudence. Mais si l’autre est le coeur, l’empathie peut-elle être poussée à l’extrême?
Dominique : «Je vois mal comment l'empathie pourrait être un défaut. Comme le fait remarquer K, elle est nécessaire à la compréhension de nos semblables.»
T. Si je suis en face d’un tueur et que c’est sa tête qui est aux commandes, l’empathie n’est-elle pas un défaut?
Dominique : «Par ailleurs, je ne suis par certaine que l'empathie soit le propre des petits enfants... il me semble au contraire qu'on doit la leur inculquer: y a-t-il un spécialiste du développement de l'enfant dans la salle?
T : Personnellement, je crois que les influences peuvent être marquantes. Mais l’innocence dont il est question ici est cette fraîcheur en général chez un enfant, totalement ouvert, prêt à tout apprendre, à tout croire, éveillé , turned on, que ce soit bien ou mal.
Thémis
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