Dans les années 50,en sa qualité de chef de chantier ( Chef porion) dans une mine de fer en lorraine ,mon père était parfois obligé pour des questions (impératives) de service de rester au fond de la mine deux postes consécutifs, c'est a dire 16 heures d'affilé sans possibilité de "remonter au jour" (expression imagée qu'employaient les mineurs).
Mort de fatigue, n'ayant plus très bien la notion de jour et de nuit, mon père ,après un casse-croûte s'était assoupi sur un coffre a outils en bois situé dans un petit renfoncement creusé dans la paroi le long de la voie (à 300metres sous terre) dans une galerie étroite utilisée pour la circulation des wagonnets .
C'est alors que mon père fit un rêve prémonitoire qui devait lui sauver la vie .Il vit en rêve un ami très proche (Jules Démontis) décédé depuis peu qui lui cria à plusieurs reprises , tout en le suppliant : " Joseph !, Joseph ! réveille toi, vite , vite, va t-en de là !….tu as des enfants a élever." (Nous étions sept enfants )
Mon père se réveilla complètement bouleversé , pris sa musette et s'enfuit de cet endroit sans demander son reste, a peine avait-il fait quelques mètres la "loco" arrivant avec les wagonnets vides dérailla et écrasa complètement le caisson où mon perré sommeillait quelques instants plus tôt.
Il faut savoir que les liens liant la famille Demontis à ma famille sont extrêmement puissants et particulièrement affectifs car ma grand-mère Joséphine Gatti (née Fiori) étant enfant abandonné à été élevée par la famille de Jules Demontis.
Je certifie que ces faits m'ont été rapportés par mon père courant 1956 lors de discussions en famille sur la prémonition. Ma mère Cécile Gatti (Née Fattler) m'a certifié dans les années 1990 que ces faits étaient véridiques , elle se rappelle très bien de cet événement qui lui fut narré par mon père le jour même, dès son retour du travail après 18 heures d'absence au domicile.
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J'ai conscience que cette histoire ne prouve pas forcement la réalité des rêves prémonitoires; ce pourrait n'être qu'une coïncidence mais toutes les histoires de ce genre mises bout à bout permettent de collecter des éléments intéressants qui recoupent bien ce que disent beaucoup de parapsychologues (il en existe quelques uns de sérieux tout de même)
Rappelons ce que disait Barker pour Aberfan: "C’est l’angoisse parfois insupportable qui saisit certains sujets, toujours les mêmes avant une catastrophe... Barker soutient que ces réacteurs au désastre mériteraient une étude plus approfondie. ".
Certains sceptiques refusent d'étudier les faits de ce genre (complémentaires entre eux) ,cela les regardent mais en faisant cela ils se coupent de la réalité. L'affectivité est fondamentalement impliquée dans ces phénomènes ; il en est de même chez les ascètes dans les cas d'apparition spontanée de matière ou de déplacement de type ubiquité (Yvonne Aimée de Malestroit).
Je pense qu'il n'y a pas que des individus a l'esprit étroit sur ce forum, c'est pourquoi je continuerai mes interventions chez les sceptiques ,je ne demandent l'approbation de personne mais elles ne méritent certainement pas les agressions verbales d'ignorants invétérés du paranormal rejetant avec autant de verve le matériau précieux que représentent des faits que je ne gobe pas tout cuit mais au contraire je sélectionne avec énormément de suspicion . Les constantes apparaissent et convergent irremediablement vers la physique de demain.
Francis Gatti
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Petit commentaire (Les racines du hasard)
Postée par curieux , Jun 16,2000,16:29
CURIEUX: En consultant la page de votre site, j'ai constaté à ma grande surprise que vous faisiez référence au livre de Arthur Koestler: "Les racines du hasard", Calmann-Lévy, 1972.
A propos des coïncidences...
Parlant de l'ouvrage de Paul Kammerer: "Das Getsetz der Serie", Albert Einstein (cité par Przibran en novembre 1926) le considérait comme une oeuvre "originale et nullement absurde".
Evidemment, il ne pouvait savoir, le pauvre Einstein, que certains "spécialistes" du forum des sceptiques différeraient d'opinion avec lui quelques années plus tard quant au poids à accorder à de tels événements.
Simple question d'envergure...
GATTI: Ce livre mériterait d'être longuement médité et commenté ici . Les écrits sur les coïncidences de Kammerer sont secondaires . Par contre ceux qui ont un tout petit bout de cervelle (pas Stéphane car sa physique extrêmement limitée ne convient ici ) peuvent y voir en filigrane pas mal de points de concordance avec mes idées "saugrenues" qui concernent autant les matérialisations que les precognitions sur le futur . La page 90 (1) Cliquer sur le lien 101-90 http://perso.wanadoo.fr/casar/M95.htm insinue bien la réalité de la de-coherence (avec des termes de l'époque) qui allait être démontrée 20ans plus tard .
Contrairement a ce que pensent beaucoup de gens ici le combat des sceptique contre les religieux n'aura bientôt a plus le même intérêt car les notions de spiritualité et de matérialité devront être revue a la lumière du "macroquantique".
Beaucoup de sceptiques qui y trouveraient de l'inspiration sur l'invisibilité ( non matérialité) d'un objet avec possibilité de retour a la matérialité (apparition spontanée de l'objet en question) Pour les gens qui ne comprennent pas bien l'extrait de la page 90 ; (nous pourrons y revenir) il y est manifeste que les matérialisations d'objets macroscopiques pourraient résulter d'accidents bénins liés au quantique virtuel que pourrait générer le cerveau. Il est aussi ici notion d'inversion du temps liée a la notion de matérialisation, ceci abonde dans le sens que des anomalies temporelles pourraient nous donner accès au futur ,ceci par acident lié aussi au quantique que génère le cerveau au moment ou des émotions tres fortes entrent en jeu.Il pourrait y avoir un reflux de l'information vers le passé. J'ai une histoire personelle (liée au deces d'un parent proche) a raconter a ce sujet .JE N'ai pas besoin de croire des temoins puisque je l'ai vecue personnellement.
(1) EXTRAIT de la page 90 de l'ouvrage d' Arthur Koestler: "Les racines du hasard", Calmann-Lévy, 1972.
"La description de certains phénomènes quantiques implique que l'on la notion classique, par l'idée que sous l'influence du potentiel perturbant le système tend a opérer des transitions dans toutes les directions a la fois. TOUTEFOIS, seuls certains types de transition dites réelles peuvent procéder indéfiniment dans la même direction. Celles-ci doivent être distinguées des transitions virtuelles qui ne conservent pas d'énergie et doivent s'inverser. Les transitions virtuelles sont de la plus haute importance car un grand nombre de processus physiques en résultent."
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