Tu me l'apprends.Dash a écrit : 24 sept. 2020, 17:34 * Note à EB : je sais, à l'origine, proscrire (proscription) est une condamnation prononcée sans jugement, mais je l'emploi au sens de bannir~prohiber une utilisation.

Tu me l'apprends.Dash a écrit : 24 sept. 2020, 17:34 * Note à EB : je sais, à l'origine, proscrire (proscription) est une condamnation prononcée sans jugement, mais je l'emploi au sens de bannir~prohiber une utilisation.
Le post de DASH est une révélation ou presque.Totolaristo a écrit : 24 sept. 2020, 06:49
Le chaos n’est à mon sens qu’une imprévisibilité epistémique. La multiplication des facteurs rend la prévision incalculable et impalpable pour nos esprits.
Ça ne me dérange pas qu’on appelle cette capacité « libre arbitre »Phil_98 a écrit : 24 sept. 2020, 18:20Le post de DASH est une révélation ou presque.Totolaristo a écrit : 24 sept. 2020, 06:49
Le chaos n’est à mon sens qu’une imprévisibilité epistémique. La multiplication des facteurs rend la prévision incalculable et impalpable pour nos esprits.
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- l’organisme vivant qui discrimine (bref un sujet),
- une « motivation~volition » (besoins, intérêts, désirs, etc.),
- la capacité de procéder à cette discrimination (analyse, compréhension, anticipation, etc.), du moins pour des organismes complexes.
........
Quand je disais ''libre arbitre'', je concevais un processus de discrimination entre des possibilités de choix. Nous sommes soumis à des contraintes physiques incessantes mais nous pouvons faire des choix.
Est-ce que l'on se rejoint ?
Ah ben non. Tu ne voulais pas entendre parler des écrivains mais des dico, et maintenant tu me parles des écrivains (du passé en plus). Je veux des preuves factuelles que "malgré que..." est utilisé couramment et actuellement, puisque c'est ça que tu affirmes, sur les media oralement et sur les supports écrits : livres, articles et magazines.Etienne Beauman a écrit : 24 sept. 2020, 17:50Bordel ! Mais même l'académie le reconnait l'usage. "Même si de nombreux écrivains ont employé Malgré que dans le sens de Bien que, quoique, il est recommandé d’éviter cet emploi."LoutredeMer a écrit : ↑24 sept. 2020, 10:34
Donne-moi de vraies sources : un nombre suffisamment important d'articles, d'extraits de livres actuels qui prouvent que "malgré que + sub ou ind" est couramment utilisé en France (= "usage courant").
C'est pourtant de ça que nous parlons : une expression entrée complètement dans les moeurs qui serait donc utilisée par tous (logique non?). Et quand je dis "tous", cela inclut forcément tous les media oraux et écrits (livres, journaux, radio etc.). Or, ce n'est pas le cas.Et le langage courant ne se limite pas à la presse, et aux bouquins, c'est le langage utilisé couramment par les gens.
Rien.Et le grévisse t'en fais quoi ?
Ce ne sont pas deux synonymes.Je l'ai écrit juste en dessous etc.LoutredeMer a écrit : ↑24 sept. 2020, 10:34
Et alors? Je ne vois pas le rapport entre archaïsme et étymologie...
Non, je ne changerai pas d'avis, à cause que je suis contente que "à cause que" n'existe plus par ex (voir mon lien plus haut).Si dans 5 ans l'académie française change d'avis comme elle l'a fait pour la féminisation des noms de métier, tu fais quoi ? Si tu es cohérente tu changeras d'avis prouvant que ton argument étymologique n'en est pas un.
Et je suis un femme et toi tu es une homme...On dit : Madame LE maire préside le conseil
On ne dit pas : Madame LA maire préside le conseil
Entre :Totolaristo a écrit : 24 sept. 2020, 19:09Mais pour moi nous n’avons que l’illusion du choix. On croit choisir mais la décision qu’on prend était déterminée à l’avance. Du coup si on ne choisit jamais, ça me paraît compliqué d’avoir un libre arbitre.
"Si j'avais" ça oui, mais "malgré que l'on ne puisse pas..." ne va pas ? Il faut dire quoi à la place ?Totolaristo a écrit : 24 sept. 2020, 19:21 Moi aussi ça m’énerve le « malgré que » mais il faut admettre que c’est employé couramment par les gens.
Tout comme le « si j’aurais ».
Mais j'ai cité les dicos.LoutredeMer a écrit : 24 sept. 2020, 19:16 Ah ben non. Tu ne voulais pas entendre parler des écrivains mais des dico, et maintenant tu me parles des écrivains (du passé en plus).
Et tu me reprocher à tort d'utiliser une tournure archaïque, autrement dit trop vieille pour être valide de nos jours, et toi tu te réfères juste après à une explication étymologique qui bien sûr remonte encore plus loin dans le temps. Si tu ne voies pas l'incohérence, que faire ?
Au fur et à mesure que l'on parle, les questions pleuvent dans mon esprit.Totolaristo a écrit : 24 sept. 2020, 19:09
Ça ne me dérange pas qu’on appelle cette capacité « libre arbitre »
Mais pour moi nous n’avons que l’illusion du choix. On croit choisir mais la décision qu’on prend était déterminée à l’avance. Du coup si on ne choisit jamais, ça me paraît compliqué d’avoir un libre arbitre.
Je viens juste de voir ton commentaire.jean7 a écrit : 24 sept. 2020, 04:23La définition Wikipedia me semble peu défendable en tant que définition du libre arbitre et le libre arbitre ainsi définit est peu défendable.Phil_98 a écrit : 24 sept. 2020, 01:40Pour WIKIPEDIA, le libre arbitre s’oppose au déterminisme et est essentiellement de source religieuse, et tout ce qui vient avec des concepts divins.
Tu sais, pour moi, c'est Wikipedia qui a tord.Phil_98 a écrit : 24 sept. 2020, 20:52 J'ai réalisé que je n'utilisais pas correctement la notion de libre arbitre.
Je l'ai remplacé par « discrimination entre les possibles ».
C’est plus clair ? Ou il y a d’autres implications ?
Au-delà d'un certain niveau de complexité, tout ce qu'on observe ressemble à un chaos. Donc il n'y a pas "un chaos dans la hiérarchie de la multitude de processus que nous possédons", mais "la multitude de processus que nous possédons" est assimilée à un chaos dès lors qu'on ne peut en appréhender les mécanismes.Phil_98 a écrit : 25 sept. 2020, 02:59Est-ce que tu considères qu’il peut y avoir un chaos dans la hiérarchie de la multitude de processus que nous possédons ?
Malgré l’impossibilité de...Mirages a écrit : 24 sept. 2020, 19:28"Si j'avais" ça oui, mais "malgré que l'on ne puisse pas..." ne va pas ? Il faut dire quoi à la place ?Totolaristo a écrit : 24 sept. 2020, 19:21 Moi aussi ça m’énerve le « malgré que » mais il faut admettre que c’est employé couramment par les gens.
Tout comme le « si j’aurais ».
La complexité des déplacements de matières. Qui pourtant obéissent tous aux lois de la physique. A une cause, une seule conséquence possible.Dash a écrit : 24 sept. 2020, 19:27Entre :Totolaristo a écrit : 24 sept. 2020, 19:09Mais pour moi nous n’avons que l’illusion du choix. On croit choisir mais la décision qu’on prend était déterminée à l’avance. Du coup si on ne choisit jamais, ça me paraît compliqué d’avoir un libre arbitre.
- une goûte d'eau qui tombe d'un nuage,
- un organisme vivant complexe, qui a faim (ça, il ne le choisit pas, c’est exact), et qui choisit de manger ce qu’il préfère entre 7 plats présent dans le menu du restau,
- un organisme vivant complexe, qui a faim (ça, il ne le choisit pas, c’est exact), et qui est contraint de ne pouvoir manger à cet instant (peu importe la raison qu’on peut imaginer).
Qu’est-ce qui diffère?
Cette explication m'est facilement acceptable.jean7 a écrit : 25 sept. 2020, 04:12 Au-delà d'un certain niveau de complexité, tout ce qu'on observe ressemble à un chaos. Donc il n'y a pas "un chaos dans la hiérarchie de la multitude de processus que nous possédons", mais "la multitude de processus que nous possédons" est assimilée à un chaos dès lors qu'on ne peut en appréhender les mécanismes.
"pas d'effet sans cause" peut être respecté à chaque mouvement d'un chaos.
.......
Donc, dans ce que tu peux observer, il est juste de dire que le déterminisme est partout et il est juste de dire qu'il y a de la liberté, de l'indépendance causale, entre les système et au sein de chaque système également.
Je comprends ce que tu veux dire, tu parles de respecter les lois physiques. As-tu l’impression que les choix possibles que nous avons contredisent les lois physiques?Totolaristo a écrit : 25 sept. 2020, 08:47
Ce qui se passe dans le cerveau au moment de choisir un plat, c’est comparable à un millliard (de milliard) de gouttes d’eau qui tombent et s’entrechoquent. On ne risque pas de voir une goutte d’eau remonter vers son nuage.
Comme il est plus facile de discuter de Jésus Christ si nous considérons qu'il y a Dieu.Phil_98 a écrit : 25 sept. 2020, 18:23 Cette explication m'est facilement acceptable.
Il est plus facile de discuter de la conscience si nous considérons qu'il y a de la liberté de choix
Tu peux croire en dieu si tu veux. Moi je n’y crois pas.MaisBienSur a écrit : 25 sept. 2020, 18:48Comme il est plus facile de discuter de Jésus Christ si nous considérons qu'il y a Dieu.Phil_98 a écrit : 25 sept. 2020, 18:23 Cette explication m'est facilement acceptable.
Il est plus facile de discuter de la conscience si nous considérons qu'il y a de la liberté de choix![]()
J'ai déjà exprimé ma position actuelle plusieurs fois.Phil_98 a écrit : 25 sept. 2020, 19:00 Sinon, quel est ta position ? Est-ce que la conscience peut permettre de faire des choix ?
C'est personnel, ou il s'est produit quelque chose sur le forum ? Peut-être que je n'ai pas besoin de le savoir?MaisBienSur a écrit : 25 sept. 2020, 19:10
Donc afin de ne pas faire de doublon, ou parce que d'autres s'expriment bien mieux, mes passages sont volontairement courts mais ce n'est pas pour ça que je n'ai rien à dire.![]()
Si on accepte que la conscience ne dépend que de la matière composée par notre cerveau alors tous les processus de la conscience dépendent des déplacements de matière dans notre corps (au sein des neurones par exemple).Phil_98 a écrit : 25 sept. 2020, 18:46Je comprends ce que tu veux dire, tu parles de respecter les lois physiques. As-tu l’impression que les choix possibles que nous avons contredisent les lois physiques?Totolaristo a écrit : 25 sept. 2020, 08:47
Ce qui se passe dans le cerveau au moment de choisir un plat, c’est comparable à un millliard (de milliard) de gouttes d’eau qui tombent et s’entrechoquent. On ne risque pas de voir une goutte d’eau remonter vers son nuage.
Ce sont peut-être les termes qui portent à confusion. Je dis que notre conscience peut faire des choix et que ces choix respectent tous les lois de la physique.
Je résiste aux concepts qui utilisent des illusions comme base de réflexion, parce que ces concepts ne sont pas obligées de respecter les lois physiques. C’est pour cela, aussi, que je questionne la notion d’illusion qui a été soulevé.
(PS: dans les nuages, les gouttes d'eau remontent souvent vers le haut à cause du vent ascendant, surtout dans les nuages cumulonimbus.)
Je ne le partage pas.Phil_98 a écrit : 25 sept. 2020, 18:23Il est plus facile de discuter de la conscience si nous considérons qu'il y a de la liberté de choix ou une discrimination entre les possibles.
Pour moi, c'est cette affirmation, ou des affirmations de ce type, qui rangent tout le questionnement sur le libre choix dans le domaine du douteux d'un point de vue déterministe.Phil_98 a écrit : 25 sept. 2020, 18:23Je dis que notre conscience peut faire des choix et que ces choix respectent tous les lois de la physique.
En théorie seulement. Pas en pratique. Pour la raison que tu as cité. Puisque la prévisibilité de tout est impossible en pratique (ce qui est équivalent à "en théorie irréalisable"… ou pas ?), "nous ne décidons pas vraiment" est en pratique faux.Totolaristo a écrit : 25 sept. 2020, 21:59Si tous les processus de la conscience sont prévisibles (a condition de connaître l’état exact de la matière, ce qui est dans la pratique impossible) alors ça veut dire que nous ne décidons pas vraiment.
« Impossible en pratique » n’est pas du tout équivalent à « en théorie irréalisable »jean7 a écrit : 26 sept. 2020, 03:15En théorie seulement. Pas en pratique. Pour la raison que tu as cité. Puisque la prévisibilité de tout est impossible en pratique (ce qui est équivalent à "en théorie irréalisable"… ou pas ?), "nous ne décidons pas vraiment" est en pratique faux.Totolaristo a écrit : 25 sept. 2020, 21:59Si tous les processus de la conscience sont prévisibles (a condition de connaître l’état exact de la matière, ce qui est dans la pratique impossible) alors ça veut dire que nous ne décidons pas vraiment.
Mais en effet, cela illustre bien à quel point il est douteux d'attribuer nos décisions à la conscience car en parlant de conscience on entre immédiatement dans la théorie.
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