Ce qu'on a fait depuis 20 ans, c'est dire : on va réduire le déficit et baisser les impôts (cadeaux fiscaux en tous genres).
Ce n'est pas ce qu'on fait.
On augmente les depenses publiques qui font augmenter le déficit. On est passé de 30% à 60% (évolution constante). Et on augmente aussi les impôts (faut bien payer ces dépenses...)
Les prélèvements obligatoires, ils ont globalement augmenté, en 50 ans, ils sont passés de 30% à 45%.
CSG constamment augmenté (créé en 1990 rapporte aujourd'hui 120milliards)
Taux intermédiaire de TVA qui a doublé (5 à 10%)
Le taux de l'impôt sur les sociétés a baissé mais
Chiffres clés
2021 : ~60 milliards € de recettes IS
2022 : ~75 milliards €
2023 : 86,8 milliards €, un record historique ([source : DGFIP / PLF 2024])
Recettes sur le capital (je n'ai pas vérifié les taux) qui ont augmentées :
Prélèvement forfaitaire unique (PFU) : Croissance stable, représentant une part importante des revenus du capital.
Taxe sur les transactions financières (TTF) : Légère hausse, mais reste une source de revenu relativement modeste.
Impôt sur la fortune immobilière (IFI) : Augmentation régulière, soutenue par la hausse des valeurs immobilières.
Droits de succession et de donation : Stabilité des recettes, malgré les débats politiques sur leur suppression.
Taxe foncière : Croissance continue, reflétant l'augmentation des valeurs foncières.
L impôt sur le revenu est resté stable..
Les recettes liées à l'énergie ont augmenté
....
Mais si les impôts/cotisations avaient vraiment baissé (ce qui ne semble pas être le cas), là n'était pas mon propos car :
Par rapport à la réduction des impôts, si nécessaire, comme déjà dit, il est également possible de compenser la baisse éventuelle de recettes fiscales par d'autres baisses de la dépense publique.
Dit autrement çà donnerait pour schématiser (en ne prennant pas la croissance et ou autre) : - 5 % (+ ou moins) de dépenses de PIB pour ramener le déficit a zero + (-x% de réduction des dépenses pour compenser l'éventuelle baisse des recettes fiscales lié à une baisse des impôts) - réduction impôt.
Ce pouvoir est quasi nul pour la majorité des personnes.
Un nombre croissant de personne n'a que la difficulté de trouver moins cher.
Les gens répartissent leurs budgets en fonction de leurs priorités. S'ils n'ont qu'une seule priorité à savoir le pouvoir d'achat, alors à travers leurs achats, ils permettent à ce que ces productions pas chers continuent d'exister. Si ils ont moins d'argent parce que d'autres personnes décident pour eux et qu'au lieu d'aller dans le sens d'augmenter leurs pouvoirs d'achat font l'inverse, l'expression de leurs pouvoirs (démocratique) s'est elle d'avantage manifesté ? En partant du principe comme tu le fais, que leurs seule préoccupation ou du moins la principale, etait le pouvoir d'achat et qu'ils sont majoritaires?
Mais sinon, ne pas acheter certains produits est gratuit. Le pouvoir d'achat peut s'entremêler à d'autres valeurs pour la personne.
Je dis juste que :
- beaucoup ont zéro pouvoir.
- beaucoup ont un pouvoir négligeable.
- ceux qui ont effectivement à la fois le temps, l'argent, l'éducation pour effectuer ce travail sont une minorité et ont toutes les raisons de se foutre de la transition énergétique et de l'évolution du climat.
Tout est lié, il n'y a pas besoin que tout le monde agisse de la même manière au même moment pour que la première brique du changement s'opère. C'est souvent une minorité qui d'abord s'empare de la problématique et ensuite cela se diffuse jusqu'à ce que la société s'en empare éventuellement. Mais, mes propos n' évoquaient pas forcément le changement, on peut aussi vouloir que les choses restent comme elles sont... Pour ça il faut continuer à mettre l'argent là où ça remplis l'objectif.
Démocratiquement parlant, c'est évidement inférieur au vote pour la simple raison que pour le vote chaque personne dispose du même nombre de voix
Pas certain. Le système représentatif comporte de nombreux inconvénients (si l'on s'en tient à la définition de la démocratie) déjà exprimés que l'on ne retrouve pas dans l'autre type de pouvoir.
Tu noteras aussi que l'abstention est très élevé en France..
Pour les élection, il y a un contrôle des médias et une période électorale où ce contrôle est plus strict. Il n'est pas parfait, mais il existe.
Les transmissions d' informations/idées/influences ne s'arrêtent pas au cadre électoral, on y est constamment bombardé (publicité, infos, réseau sociaux)
Bien entendu, des boycots sont possibles et peuvent être efficaces. Et bien entendu il faut consommer en phase avec ses convictions. De là à laisser entendre que ça va résoudre quelque problème que ce soit...
Et pourtant...
Ces mêmes personnes peuvent aussi travailler dans des associations, collectivités, entreprises etc et pourront donc aussi éventuellement décider et ou influencer où mettre l'argent ou ne pas en mettre en fonction de tel ou tel critère/valeur et ainsi favoriser sa pérennité ou fin..
Tous les services et bien ne sont cependant pas à porté d'achat/boycott, car pour certains, c'est l'État qui en a l'exclusivité.
La grosse part des revenus générés n'est pas concentré dans les mains d'une ultra minorité mais une majorité*, cette masse d'argent a le potentiel d'influencer bien des choses...
*30% de la pop française détient 50% des revenus, 50% de la population détient 70% de revenus.