Igor a écrit : 17 oct. 2025, 14:24
Il aime être du côté des vainqueurs en tout cas, ce qui explique sa récente volte-face au sujet de cette guerre.
Pas du tout.
Quand je parlais d'un comportement d’amoureux éconduit, je ne plaisantais pas. C'est exactement ce qui se passe avec Trump.
Il ne faut pas oublier que Trump aime bien Poutine et lui est relativement soumis (pour des raisons possibles déjà évoquées).
Il ne faut pas oublier que Trump considère Zelensky comme un ennemi (pour ne pas lui avoir illégalement obéi à l'époque).
Ce sont des constantes qui ne changent pas.
Et ses ennemis seront toujours soumis à sa vengeance (cf Comey, Bolton, James...)
Si Trump fait un pas de deux vers Zelensky avec des pseudo promesses qu'il ne tiendra jamais (ah, il
vient de dire que finalement les US ne peuvent pas se séparer de Tomahawk...), c'est juste pour faire bisquer (mais pas trop quand même) Poutine, pour tenter de "le faire revenir". Comme un amoureux éconduit qui va draguer une autre fille (mais pas trop) juste pour la faire revenir.
Pas la peine de chercher des motivations logiques avec Trump. Du comportemental basique suffit largement.
Lire l'
article de Phillips P. OBrien d'aujourd'hui sur Substack (accès libre).
Jean-Francois a écrit : 17 oct. 2025, 15:03
La situation de Zelensky fait qu'il n'a pas le choix de jouer le jeu de la diplomatie. Mais je pense qu'il est moins crédule que vous (ce qui n'est pas bien difficile, j'admets).
Suivant pas mal d'analystes, Zelensky a remarquablement joué une partie très mal engagée (aidé par l'Europe qui a pas mal joué aussi et par Poutine qui a été assez mauvais sur le coup).
La crainte de l'Ukraine et des européens était que Trump cesse toute aide (c'est fait mais c'est gérable grâce à l'Europe) et surtout arrête les sanctions envers la Russie et rétablisse des relations commerciales (ce n'est pas fait alors que Trump avait largement évoqué le sujet, heureusement car là ce n'était pas gérable).