Tu n'as pas du tout répondu à ma question qui était: "Pourrais-tu me dire quelle différence tu vois entre le cerveau d'un "singe pré-homme" et celui de son fils "homme post-singe"?"
Je vais la reposer autrement.
Considérons l'ensemble A de tous les êtres vivants vertébrés qui ont vécu sur Terre durant les derniers 200 millions d'années et qui ont vécu assez longtemps pour se reproduire. J'élimine de l'ensemble A les embryons, les foetus et les individus morts en bas âge. Je ne considère que les adultes qui se sont reproduits. Par souci de clarté dans la démonstration.
Il y a 200 millions d'années (et avant) il n'y avait aucun humain sur Terre. J'espère que tu l'admets.
Aujourd'hui, il y en a.
Je te laisse définir ce qu'est un homme. En appliquant TA définition de ce qu'est un homme, l'ensemble A se découpe logiquement en deux morceaux:
- l'ensemble H de tous les humains de A. (H est un sous-ensemble de A)
- l'ensemble A-H de tout ce qui est dans A et n'est pas dans H.
Définissons comme "premier humain de A" l'élément de H qui est né le premier. Appelons-le Adam (ou Ève, s'il s'agit d'une femelle).
Je souligne que quelle que soit TA définition (raisonnable) de ce qu'est l'Homme, le Adam-Ève que je viens de définir a nécessairement (logiquement) existé et est unique.
Imaginons maintenant que, d'une façon ou d'une autre, on parvient à aller le chercher dans le temps et à l'amener dans ton salon. (Il s'agit d'une "expérience de l'esprit"; qu'il soit difficile ou impossible d'aller chercher Adam-Ève n'est pas du tout la question).
Imaginons aussi que, de la même façon, on va aussi chercher le père d'Adam (ou la mère d'Ève, selon le cas). Adam et son père sont "pris" au même âge adulte. Ils sont tous les deux dans ton salon. À toi de les discriminer.
Tu peux les examiner à loisir sous toutes leurs coutures. Tu as même la permission de leur étudier le cerveau par chirurgie ou autrement.
Ma proposition est que Adam et son père seront suffisamment ressemblants (à tout point de vue) pour qu'il te soit impossible de les distinguer l'un de l'autre.
Penses-tu autrement?
Cordialités,
Denis
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