Suivi

Re:Re:Re:Re:Re:Re:Alors, des amendements2?


Re: Re:Re:Re:Re:Re:Alors, des amendements? -- Claude D
Posted by Bill , Mar 30,2002,14:39 Index  Forum


>Bill: La censure est un aspect inhérent de la pratique des revues
>scientifiques...

> Claude D: Je ne sait pas si vous avez lu mon post du 28 mars sur le
> sujet des recherches en paranormal (pourriez-vous m'informer comment faire
> pour référer directement le message) mais l'argument "oui il est bon de
> censurer les bonnes recherches en homéopathie" me rend perplexe. Ça
> ressemble plus a de la désinformation.

Bill: Je n'ai pas lu l'article. Je prends votre parole et je présume que les deux recherches étaient d'égale valeur dans leur forme méthodologique.

Il faut comprendre que les bonnes revues scientifiques reçoivent beaucoup de bons articles et qu'ils en publient peu. Le triage des articles est sévère et doit se faire sur plusieurs critères. La rigueur méthodologique en est un, mais il y en a d'autres. Un autre critère est l'intérêt que présente un article par rapport au contexte général de la recherche dans un domaine.

Vous n'êtes pas du domaine, mais ceux qui sont en recherche médicale connaissent souvent les bases de l'homéopathie et se sont fait une opinion sur elle: Ils là méprisent. Il est vraisemblable que, même bien conduite méthodologiquement, une recherche homéopathique ne représentera pas autant d'intérêt aux yeux de bien des comités de lecture. Il ne s'agit pas d'un préjugé contre les traitements alternatifs en général, mais contre un traitement alternatif jugé invraisemblable en toute connaissance de cause.

>Bill: ...C'est la procédure en double aveugle qui est le mécanisme de
>contrôle des préjugés des chercheurs. Je ne comprends pas le reste pas
>votre commentaire. Les expressions "actif au niveau subtil" et "contrôler les
>éléments négatifs" sont particulièrement difficiles à comprendre.

>Claude D: Je m'inspire des travaux du Dr Bernard Grad qui a fait des tests
>en double aveugle avec un guérisseur. Le guérisseur tient dans ses mains de
>l'eau qui servira a arroser des plants de pois. Ces plants ayant poussé plus
>rapidement que les plants de contrôle.
>Si il est hypothétiquement possible que l'eau "retienne" un facteur bénéfique
>imprégné par la volonté, qu'en est-il de l'homéopathie? Je pense que l'effet
>potentiellement négatif sur le produit devrait être contrôlé.

Bill: Si vous croyez que la croyance du chercheur influence directement le contenu du médicament plutôt que l'inclination de la mesure, dite-le moi toute suit et j'arrête les frais. Nous ne serions tout simplement pas dans le même univers culturel et il serait malheureusement impossible de s'entendre sur de critères de validation.


>Bill: C'est tout le problème de la crédibilité des recherches en matière de
>paranormal. Il y a eu trop de tricheries par le passé. Il ne faut pas être naïf.
>Il y a trop d'argent en jeu...

>Claud D: Vous reconnaissez que le actions du milieu parmaceutique
>démontrent un certain pouvoir d'influence. Jusqu'où croyez-vous que ce
>pouvoir s'étend? La tricherie et l'argent ne sont pas des qualités exclusives
>aux "méchants" du paranormal.
>Mais comme je le disais dans un précédent message je n'ai sait pas encore
>à quoi m'en tenir au sujet de l'homéopathie.

Bill: J'ai répondu à cette question dans un autre message.


>Bill: ...Les équipes de l'Université Laval à Québec se sont inspirées de
>certaines de ces mesures dans leurs deux recherches sur la coagulation et le
>traitement des verrues plantaires.

>Claude D: Le traitement des verrues plantaires est un excellent cas pour
>examiner le processus de guérison par des moyens très divers en passant
>du bon vieux remède jusqu'à l'illusion d'un traitement. Aussi efficace l'un
>que l'autre mais beaucoup moins cher dans le deuxième cas.

Bill: Oui! Une recherche comparative (homéopathie, contre placebo) a été conduite en double aveugle par une équipe mixte de Québec. Le placebo à fait mieux que l'homéopathie.


Vous ne répondez pas à ma question! Est-ce parce que vous ne la comprenez pas?



Suivi