La surreprésentation des hommes dans les différents clergés n'est peut-être pas aussi déterminante que l'on pense. C'est bien plus le caractère institutionnel de la fonction que le sexe de la personne qui détermine son conservatisme. Par exemple, autrefois, on déplorait l'absence des femmes en politique et dans l'appareil judiciaire. Aujourd'hui il y en a beaucoup plus. C'est une bonne chose pour les femmes en poste mais ça ne change rien pour les autres. Les femmes juges et les femmes politiciennes sont-elles moins conservatrices? Certains aiment le croire. Moi, je suis sceptique.
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