Ton intervention au sujet des petits aimants qui ont des effets bénéfiques sur la santé des humains m'a fait penser à un reportage-télé que j'ai vu dernièrement. On va me dire que je saute du coq à l'âne, mais je pense que ce type de pensée s'inscrit bien dans celle dont il était question dans le reportage. D'ailleurs, j'invite les autres intervenant-e-s de ce forum à faire connaître leurs renseignements, à ce sujet. Voici ce dont il est question.
Au début de mars, il y a eu à Montréal le Salon de l'habitation annuel, où l'on présente les dernières nouveautés en matière d'architecture, de maisons, de logements, etc., offerts au public. Parmi les divers intervenants de ce Salon, qui font la promotion de types de construction ou d'architecture économique ou bénéfique à l'humain, il s'en trouvait deux (ingénieur et ingénieure de surcroît) qui sont associés à des firmes chinoises qui font, elles, la promotion d'un style de maisons ou même d'édifices commerciaux, dont la nature surprend énormément les Québécois, qui ne sont pas encore familiers avec les notions de l'architecture chinoise, réalisée en étroite filiation avec leurs croyances religieuses.
Ainsi, les 2 ingénieurs en question montraient des modèles de maison ou d'édifices, construits au Québec, mais dont l'orientation des portes et fenêtres doit être dirigée, si je me rappelle bien, absolument vers le nord et le sud. La raison en est bien simple (enfin, simple, pour des esprits crédules): c'est que, d'après ces notions religieuses, l'esprit (ou les esprits) des personnes décédées viennent souvent visiter les maisons qu'elles ont habitées, oui celles de leurs proches, et, pour ce faire, ces esprits doivent avoir la possibilité d'entrer et de sortir facilement de l'édifice en question, sinon ils (les esprits) peuvent causer des problèmes aux habitants vivants de ces édifices. (Soit dit en passant, pour des esprits qui sont supposément immatériels, pourquoi ne font-ils pas comme les esprits occidentaux en passant tout simplement à travers les murs... autre différence « culturelle », chère à certains ministres...).
Je n'ai pas retenu le nom de ce type de croyance particulière mais, toujours d'après ces 2 ingénieurs, cet état d'esprit se répand dans plusieurs firmes d'ingéniérie, au Québec, dont les patrons ou les ingénieurs sont des Asiatiques, qui tiennent mordicus à ce que leurs constructions soient réalisées en tenant compte de ces notions religieuses. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'arche chinoise, qui a été construite à l'entrée du quartier chinois de Montréal, a dû être refaite, car les ingénieurs montréalais non chinois n'avaient aucunement tenu compte de cette notion qui, apparemment, est très respectée par les Chinois. Ce qui fait que l'installation de ladite arche a coûté 2 fois plus cher que prévu, car il a fallu la réorienter légèrement, en tenant compte des indications des ingénieurs et des prêtres chinois, et aussi afin de ne pas blesser la sensibilité des habitants du quartier chinois de Montréal.
Bref, il appert que l'ésotérisme chinois s'installe aussi graduellement dans certaines activités purement terre-à-terre de la société, en complément, dirais-je, de celles que je décrivais dans mon message précédent, au sujet de l'implication de plus en plus évidente de notions ésotériques « occidentales » dans les milieux du commerce et de l'industrie.
Si Florence, Stéphane, Gaël ou les autres avez plus de renseignements au sujet de cette notion liée à l'orientation « religieuse » des portes et fenêtres des maisons chinoises, je suis intéressé à en connaître plus là-dessus, car le reportage s'en est tenu seulement à l'aspect promotionnel de cette nouvelle idée ou conception de l'ingéniérie et de la construction domiciliaire.
J'attends vos commentaires. Merci à l'avance.
Claude
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