Dans le cas de la télépathie, l'hypothèse psi pourrait être testée en enlevant l'émetteur. Dans le cas du psi en général, on pourrait faire les expériences en présence d'un sceptique ou non et comparer les résultats. On pourrait se servir de l'effet négatif des sceptiques sur l'effet psi.
Et puis, c'est un détail de coupage de cheveu en quatre mais ça revient souvent et pas juste pour vous et en parapsychologie, Hyman n'admet rien, il constate. Dans l'étude à laquelle vous faites allusion, la fréquence d'apparition des cibles lui pose problème et lui suggère un problème quelque part. Mais son point principal est que battre le hasard ne prouve rien et il a raison. Ce n'est pas juste un argument de principe. Considérer que l'échec à trouver une solution est la preuve pour une solution en particulier est une erreur. Elle a été commise souvent : l'éther, l'élan vital, le phlogistique, la panspermie, le créationisme, les possessions etc ne sont que quelques cas connus où on a cru à quelque chose sur la base qu'on ne pouvait l'expliquer autrement. Il ne faudrait pas refaire la même erreur avec la parapsychologie.
Mais au point où on en est rendu, s'il y a biais, ce n'est pas dans le protocole, et je ne m'attends pas a priori à de la fraude, mais dans l'application du protocole quand c'est le temps d'agir. Comme Blackmore l'a constaté dans le labo de Sargent. Mais sur papier, c'était pourtant très beau. Encore là, rien de nouveau en histoire des sciences.