La vie humaine est une valeur absolue. Les différences de couleurs, de fortunes ou d'aptitudes intellectuelles ni change rien. La vie des gents riches vaut celle des pauvres. La vie des jeunes vaut celle des vieux. La vie des personnes de différentes couleurs s'équivalent. La vie des malades et des déficients vaut celle des personnes en bonne santé.
Je choisi donc la vie humaine contre n'importe combien de vies animales. Dans le cas de vies animales opposées aux vies animales, je choisi la conservation de l'espèce la plus menacée parce que l'espèce a plus de valeur que la somme des vies qui la compose.
Dans tous les cas où des vies humaines sont opposées les unes aux autres, selon le contexte, je refuse le dilemme et laisse la machine faire son oeuvre diabolique, ou encore je tire à pile ou face. Qui suis-je pour dire qui doit vivre ou mourir?
Je réalise finalement que je me suis trompé: Tu avais vraiment raison de dire que pour toi la vie humaine n'est pas une valeur absolue. Je réalise également pour toi les vies humaines ne se valant pas toutes. Certaines vies valent plus que d'autres à tes yeux.
Au niveau des valeurs, un océan nous sépare.
à part les question 5,6,7 et 8 que j'aimerais que tu expolique je te pose juste une dernière question pour bien mesure l'importance de l'océan qui nous sépare.
Je te repose la question des gorilles avec une petite modification :
Cas 11:
D'un côté, tu as devant tes yeux un petit garçon de 18 mois couchés dans son petit lit. De l'autre côté, tu as 25 petits gorilles de 18 mois couchés dans leur litière. Ils ont tous une lame de 12 pouces au-dessus du ventre.
A) La lame tombe sur le petit garçon, ce qui sauve les gorilles
B) La lame tombe sur les gorilles, ce qui sauve le petit garçon.
Je sais déjà que nous sommes différents. Il me reste à savoir à quel point.
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