Le neurone est une partie intégrante du réseau nerveux, qui sont eux-même une composante du cerveau. Telle que posée, votre question n'a pas beaucoup de sens. Par contre, oui, si un neurone sensoriel est stimulé par un récepteur, il transmettra cette information sous la forme de potentiels électrochimique aux réseaux qui analyseront cette information situés danns le "cerveau".
Ghost: "Si une partie du cerveau correspondant à un sens en particulier est détruite est-ce que ça détruit pour autant le sens en question?"
Oui et, peut-être, non. Oui car ça détruit totalement la capacité de percevoir les sensations (détruire les bulbes olfactifs entraînera la perte totale de l'olfaction, il sera impossible de percevoir les odeurs). Ce qui ne sera pas détruit du "sens", ce sont les structures d'analyses restant. Ces structures pourraient être impliquées dans des processus déclenchées par des stimuli d'une autre nature mais pas par l'olfaction. (Scientifiquement, hein, s'il fallait suivre un raisonnement similaire au vôtre, tout est toujours possible.)
Par contre, ces structures se sont développées parce que le sens a té présent. Si on empêche la vision en bloquant l'ouverture des yeux, les aires corticales qui devraient être associées à la vision ne seront pas "visuelles" (elles peuvent s'atrophier ou développer des association avec d'autres sens, audition, par exemple).
Ghost: "Vous ne pouvez plus les exprimer, mais ils sont toujours là"
Chapeau invisible, affirmation gratuite. C'est comme si vous disiez que si je n'avais plus de pelle, je pourrai quand même pelleter avec. Ce ne sont que des mots.
Ghost: "Tant que vous ne considèrerez pas que les goûts moraux et les émotions correspondantes, y compris évidemment le goût du bien et du mal, sont évolutifs, variables selon les individus et INNéS, vous ne pourrez JAMAIS faire d'importantes découvertes sur le cerveau"
Vous mélangez encore tout. Il est certain que le cerveau résulte d'un processus évolutif (celui de l'évolution biologique). Si on veut étudier la neurologie du cerveau, il suffit de l'étudier comme il est - sa structure, son fonctionnement. Jusqu'à présent cela a très bien marché et permis d'importantes découvertes. Pas besoin d'une théorie passablement zozotérique pour comprendre quelque chose de ce côté-là.
Maintenant, si vous voulez faire de la psychologie, il faut envisager les choses dans un contexte social et laisser de côté l'aspect évolutif du cereau. Je suis désolé de vous l'apprendre mais le "bien et le mal" ne sont pas des "goûts" (sauf à jouer sur les mots) et n'ont rien à voir avec la nature biologique du cerveau.
A tout mélanger, vos suppositions deviennent indigestes.
Ghost: "Comment croyez-vous que certains ont réussi les expériences de téléportation de photon?"
Expliquez-moi donc ce que cet exemple vient faire là et en quoi il soutient ce que vous disiez précédemment. Moi, j'y vois seulement de l'opportunisme. Les chercheurs qui travaillent sur la téléportation n'ont pas créé les photons ni leurs propriétés*. Alors, votre "principe élémentaire" reste nimbé d'un magnifique flou conceptuel, support obligé - comme chacun sait - des affirmations grandiloquentes mais vaines. Pas étonnant que vous jugiez qu'il faille se faire des idées sur l'inconnu avant de se concentrer sur le connu.
Je me demande comment vous pourvez ouvrir une porte. Vous conceptualiser l'immensité de l'univers avant de rentrer dans le mur jusqu'à ce que, intuitivement, vous atteignez une porte? Je ne crois pas. Je crois que, comme tout le monde, vous partez du connu pour déduire du moins connu. Le reste, vos extrapolations ne trouvent rien de concret. Même si elle sont "créées", elle n'ont aucun intérêt dans la pratique (sauf de vous rassurer sur vos capacités, peut-être).
Ghost: "Probablement dans les lobes frontaux si on se réfère à certaines expériences de décorporation en stimulant ces zones du cerveau"
Ah, quelles expériences? Celles de Blanke (Blanke et al. (2002) Stimulating own-body perceptions. Nature, 419, 269 - 270) dont il a été question récemment? Pas de chance, ils n'ont pas stimulé lobes frontaux mais le gyrus angulaire droit, qui est situé dans la partie postéro-latérale de l'hémisphère. Opportunisme et "name-pitching".
A chaque fois que vous dites quelque chose de factuel, vous vous trompez... pas étonnant que vos théories doivent rester théoriques. Je fais peut-être des "erreurs méthodologiques" mais je ne dis pas n'importe quoi. Lol.
Jean-François