C'est très exactement de ça que je parle moi aussi. Par mutations successives, on pénètre l'océan des codes possibles en restant constamment dans l'ensemble des codes viables. Et les survivants recommencent. Et tous les Y qu'on atteint ainsi sont nécessairement viables. Choisissez celui que vous voulez. Où est le problème?
Julien :
« Par mutations successives, on pénètre l'océan des codes possibles »
D’accord.
« en restant constamment dans l'ensemble des codes viables. » (…) « Et tous les Y qu'on atteint ainsi sont nécessairement viables. »
Plus précisément, vous avez 10E20 / 10E600 de « rester » dans l’ensemble des séquences « utiles ». Les séquences sont dispersées dans l’océan des 10E600 et les mutations qui produisent de nouvelles séquences sont un phénomène aléatoire.
Pourquoi êtes vous prof. de math. et ne comprenez pas cela ?? Vous faites exprès c’est ça ?
Relisez :
Julien : Justement, l’estimation 10E20 représente le nombre de séquences VIABLES. La probabilité évaluée est la suivante :
« Passer de la séquence X (viable) à n’importe quelle autre des séquences de l’ensemble des 10E20 »
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Denis : Moi, tout ce que je souhaite, par simple curiosité intellectuelle, c'est cartographier la foutue frontière étrange qu'il y a entre vos certitudes et les miennes. Et vous refusez de participer franc jeu à cette recherche.
Julien : Je refuse de recommencer ce qui a été fait avec Platecarpus. Vous refusez la conclusion, c’est ça qui est croche !! Vous proposez de tout recommencer alors que j’ai bien préciser le point de divergence qui est ressorti de la discussion avec Platecarpus :
« Pour l’instant, la discussion avec Platecarpus a aboutit au point de désaccord. Pour lui, les séquences de gènes doivent être très similaires (genre 90% identiques, j’imagine) ce qui permettrait de passer d’une séquence à l’autre sans beaucoup de mutations. Or, c’est exactement le contraire que l’on constate avec le génome le plus simple qui soit (après M. genitalium). Les gènes sont dispersés dans l’océan des 10E600 possibilités. Donc, pour une mutation sur le gène X, la probabilité de « tomber » sur une séquence utile est de 10E20 / 10 E600, autrement dit 0. »
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