Le sujet est la probabilité de l’apparition d’un nouveau gène de 1000 bases codant pour une NOUVELLE fonction/caractère chez une bactérie.
Le courageux copié-collé de Maître crétin en dit peu sur les conditions de l’expérience. À priori, je comprends qu’il s’agit d’expérience sur un virus. Et oui, un bactériophage n’est pas une sorte de bactérie pauvre NOF ! C’est un virus, un organisme (non-vivant) à des années-lumières de différence avec le contexte du problème (bactérie).
Je rappelle que depuis le début de la discussion, je n’ai pas nié qu’un gène préexistant puisse subir une mutation avantageuse, une mutation qui ne change pas sa fonction, qui pourrait l’améliorer (c’est théoriquement possible). Mais plusieurs mutations mènent à une séquence très différente et on est alors plongé dans l’océan des 10E600 possibilités. Il n’y aucun moyen d’éviter ce constat. Désolé.
Où mon problème fait défaut ?
1) Il y a 10E600 séquences possibles pour un gène de 1000 bases ;
2) Une estimation de 10E20 séquences potentiellement utiles pour une espèce X de bactérie est raisonnable. (à cause du nombre limité de substrats et de protéines déjà présente dans la bactérie et à cause de la spécificité des protéines envers les substrats auxquelles elles se lient).
3) Les séquences « utiles » observé dans les plus petits génomes sont dispersés à l’extrême dans l’océan des 10E600 possibilités.
4) La probabilité de « tomber » sur une séquences « utiles » à fonction différente est de 10E20 / 10E600.
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Dernièrement, si le seuil minimal théorique de gènes nécessaires à la cellule est de 250, peut-on supposer (même en étant évolutionniste) que le premier organisme vivant (nécessairement pas un parasite!) avait au moins 250 gènes ??
Ne répondez pas tous en même temps, lol !