Non je ne pense pas. La vérité univoque n'est que mathématique. C'est-à-dire le vecteur d'état (analogue à la fonction d'onde*) que j'ai définit |a> = s|v> + t|m>. La probabilité qu'il soit vivant est s^2 et qu'il soit mort t^2 (on suppose des états orthogonaux, de sorte que le chat vivant n'intèrfère pas avec le chat mort). Il serait possible en considérant le problème temporellement d'ouvrir la boite à la fréquence de bohr et de s'assurer que le chat est toujours mort. Je m'explique: on prend au moins deux boites dans le même état quantique (il s'agit d'une expérience de pensée pour établir la notion d'état superposé car en pratique, il est théoriquement imposible de clôner un état quantique). Si on ouvre la boite (en supposant que l'on connait la phase de |a>) à la période T, invers de la fréquence de Bohr, le chat sera toujours mort. On prend par exemple, dix boîte dans le même état quantique et on les ouvres à T, 3T/2, 2T, 5T/2 etc. À toute les périodes entière, on a la certitude de trouver un chat mort et à toutes les demi période, on a la certitude qu'il est vivant. Ce qui illustre le fait que 'le chat n'est pas mort depuis le début et qu'on trouve son état lors de la mesure'. Il est mort et vivant à la fois. Il ne faut pas oublier que c'est un super-chat quantique.
Lorsque l'on fait la mesure, on projette le chat dans un état précis, avec la probalilité liée à cet état. Les six postulats de la mécanique quantique expriment ces règles de façon claire. Les postulats ont étés choisit car ils étaient cohérent avec les observations.
Pour les raisons précédentes, l'énoncé suivant est faux:
"Nous en sommes donc à ceci : avant la mesure, il existe bel et bien une réalité connue indépendante
de l’observateur : le chat est vivant. Entre la mesure et l’observation du chat, il existe encore une
réalité indépendante de l’observateur, mais il ne sait pas laquelle parmi les deux possibles : mort ou
vivant. De plus, si le chat est mort, on peut bien répéter la mesure à l’infini, cette mesure quantique
au résultat aléatoire n’aura plus aucun effet sur le réel. "
Il est à lafois mort et vivant.
"(un capteur au niveau
du cœur du chat par exemple, transmettant l’information en permanence : et toute la métaphore
s’écroule ; certes le système n’est plus isolé, mais le capteur n’a aucune incidence sur l’ampoule) "
Mathématiquement, si 'l'ampoule' constitue un ECOC (Ensemble Complet d'Observable qui Commutent) le stimulateur ne donnera aucune information supplémentaire. C'est à dire qu'il existera la même superposition d'état. Notons de plus qu'il est quantiquement impossible de prendre les deux mesure simultanément, de sorte que l'une des observable fera la projection et la seconde mesurera la même chose (5ième postulat). Une observable, c'est l'analogue mathématique d'une mesure.
Voici une réédition des concepts physiques. Pour la philosophie derrière tout ça... Ca m'intéresse plus ou moins...
* On trouve la fonction d'onde de |a> en projettant sur l'espace des |r>
avec la relation de fermeture: I = 'l'intégrale sur le volume' |r><r| qui redonne les 'bonnes vieilles fonctions d'ondes' (c.f. Cohen-Tannoudji chap 2)
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