Le DSM n'est pas un outil de prédiction du risque de récidive. Je ne vois pas comment il pourrait faire mieux que 50 %. Ce serait comme de demander qu'elle est la performance d'un marteau pour scier des planches.
Avez-vous évalué la performance du PCL-R de Hare ? Voilà un instrument construit pour la prévision du risque de récidive.
Stéphane: «3) Tout échange communicatif est-il "échange symbolique"? Oui. Sauf que pour que la psychiatrie soit vraiment objective, il faudrait s'en extirper, justement. Or, ce que je dis c'est que les tests psy, le DSM, etc. ne font ceci qu'en surface, essentiellement en produisant un *jargon* objectif.»
La psychiatrie comme science doit s'émanciper de la psychiatrie comme art. Réciproquement, la psychiatrie comme art doit s'émanciper de la psychiatrie comme science. La maladie est une réalité objective. Cela ne l'empêche pas d'être aussi une réalité culturelle. Je ne vois pas comme un psychiatre respectueux de sa science et de ses patients ferait pour éviter de jouer sur les deux tableaux.
Par ailleurs, c'est la deuxième fois que vous parlez de tests psychologiques sans dire de quels tests vous parlez. Considérant le caractère délétère de vos critiques, j'aimerais savoir à quoi elles s'adressent exactement.
(suite plus tard)
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