Cette fixation sur l'augmentation est typique d'un mode de pensée dogmatique qui requiert que l'homme soit au sommet, ou plus exactement l'aboutissement, d'un plan concerté ...
J'imagine que la nouvelle du séquençage des gènes de la mouche, du chimpanzé et de l'humain a dû faire un sale coup aux créationistes, et je m'étonne que Julien n'ait pas décrié la méthodologie de séquençage du génome au même titre que toutes les techniques qui infirment sa pet-theory (datations diverses, géologie des sédiments, mesures de distances en astrophysique, etc.)
Sachant par exemple que la différence quantitative d'informations génétiques entre les divers être vivants est souvent extrêmement, petite, ou que des mutations potentiellement délétères peuvent être un avantage dans certaines situations (protection contre le paludisme que confère certaines mutations érythrocytaires) il est évident que l'évolution d'une forme viable à une autre forme tout aussi viable ne dépend pas d'une augmentation, ni d'une soustraction, mais d'une modification de l'information, ainsi que de l'interaction avec l'environnement (corrigez moi si je dis des bêtises ;-)
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