Ça dépend. Dans un bar, il sont très bien. Comme outils d'analyse poussée, moins. En fait, il faut simplement s'assurer 1) d'avoir une définition opérationnelle claire; 2) de ne pas bêtement utiliser le concept pour analyser des phénomènes dans lequel ils joue un rôle.
« je persiste à penser que, pour les cas extrêmes de "non promotion de la dignité humaine", on trouvera peu de régimes que tu considérerais de gauche. Par exemple, si je te dis que, dans le pays P, au temps T, l'esclavagisme était de rigueur, je pense que tu aurais du mal à admettre qu'il s'agissait d'une société de gauche.»
Là je ne suis pas sûr de la démarche. Tu essaie de me faire dire quelque chose, ou tu dis «tu» pour exprimer ton point de vue? Personnellement, j'ai dit dès le début que je ne considérais AUCUN régime comme étant «de gauche» (ou de droite), parce que la catégorie est trop floue. Le Cambodge sous les Khmer, droite ou gauche?
Nazis: cas typique de retour aux sources. Tout le changement préconisé dans Mein Kampf est fondé sur une conception médiévale/ancestrale du sang, de la terre, etc. et le «Reich de mille ans» est une utopie entièrement rétrograde -- c'est-à-dire orientée vers le passé historique (plus ou moins fictif).
«Je suis moins radical que toi. Comment veux-tu analyser quoi que ce soit si on ne peut rien opposer à rien?»
Bien d'accord pour le fondement de la méthode; sauf qu'on ne contraste pas Riopelle et Pollock en se limitant à parler du foncé et du clair. Ça prend des outils pas mal plus coupants que ça.
Je suis en complet désaccord avec ton classement des mouvements choisis. Mais je pense que tu démontres exactement le problème en essayant de créer un continuum droite-gauche et en guessant des positions. Toute la complexité du problème vient de prendre le bord.
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