««Je suis surpris que personne n'ai encore parlé des orphelins de Duplessis. Dans ce dossier, nous sommes pourtant au centre d'une controverse quasi scientifique. Des médecins auraient fait de faux
diagnostiques … Et puis les religieuses, très impliquées dans ce dossier, portent des crucifix. Ça devrait suffire à "exciter" les anticléricaux de ce forum.
Pour ma part, j'ai beaucoup de sympathie pour les orphelins en leur personne. Ils sont les principales victimes de cette histoire. Certains même ont été victimes d'abus extrêmes de la part de criminels qui
s'en sont trop bien tirés. Le fait qu'ils s'attaquent aux Religieuses et à l'Église montre combien ils n'ont jamais compris ce qui leur était arrivé. Je regrette aussi pour eux qu'ils aient développé ce que
j'appel le " syndrome de la victime ". Ils sont prisonniers de leur identité de victime et aucune réparation ne pourra les en dégager. Leur manière d'appréhender leur histoire et le monde qui les entoure est marquée par d'importantes distorsions cognitives qui altèrent profondément leur interprétation de la réalité.
Ma sympathie va ensuite aux Religieuses (Je serais sûrement le seul sur ce forum). À une époque où personne ne voulait s'occuper de ces petits bébés abandonnés, les religieuses ont été les seules à êtres assez charitables pour s'en occuper. Ont-elles mal fait leur travail? En regard de nos connaissances actuelles, oui ! Mais, en regard des connaissances de leur époque, c'est une autre chose. Je les trouve plutôt ingénieuses moi ces petites femmes habillées en noir. Duplessis ne voulait pas donner d'argent pour les bébés de filles-mères. Mais le gouvernement donnait de l'argent pour les enfants ayant des diagnostics psychiatriques. Qua cela ne tienne, les religieuses ont obtenues un
diagnostique pour chaque enfant.
Ma sympathie va à ces femmes parce qu'on arrange pas une injustice en en commettant une autre. Vous êtes sur le bord de la rivière et une personne se noie. Vous la sortez de l'eau et lui faite la respiration artificielle. Vous lui sauvez la vie. L'année suivante cette personne vous fait un procès. En lui faisant la respiration artificielle vous lui avez transmis votre feu sauvage.»»
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