Amusant. C'est vous qui défendez une forme particulièrement dure de fondamentalisme religieux, impliquant la destruction des bases de la méthode scientifique (le "naturalisme" que vous dénoncez à cor et à cri) et c'est moi, qui ne fais que défendre un fait basique de la réalité matérielle (et qui évidemment ne nécessite pas plus de présupposés philosophiques ou religieux qu'elle n'en contredit), qui sombre dans le fanatisme. Non, même pas : j'en ai "repoussé les limites".
Tout ça pour quoi ? Parce que j'ai eu l'audace de dire que la biochimie reposait sur l'évolution (ce qui est tout à fait vrai : je me suis justifié à l'aide d'exemples. Vous ne pouvez pas comprendre pourquoi certains systèmes biochimiques sont comme ils sont sans analyser leur origine évolutive). Vous avez l'intention de me dénoncer à la Sainte Inquisition ?
La biochimie est premièrement très empirique et se passe très bien de la mythologie naturaliste. Cette dernière n’a induit que l’erreur de la « génération spontanée ». Ç’est ça seule « contribution » pour la biochimie.
Mdr de chez mdr ! Je suis désolé d'en venir là, mais vous devriez occasionnellement tenter de vous documenter avant d'écrire (voire de réfléchir). La biochimie est très empirique, oui, et elle se passe très bien de toute mythologie, oui. L'évolution de même. Il y autant d'évolutionnistes croyants que non-croyants (et les croyants appartiennent à toutes les confessions existantes, à l'exclusion de leurs dérives fondamentalistes).
Par contre, la biochimie moderne s'appuie pas mal sur l'évolution. De même, certaines données biochimiques ont été utiles pour appuyer l'évolution - c'est un système d'échange réciproque, qui ne fait qu'illustrer les connections entre disciplines scientifiques (fait banal s'il en est).
Quant à la génération spontanée, elle n'était pas "naturaliste" du tout, pas de chance, hein ? Elle a été bien souvent considérée comme une création divine "en direct", utilisant des mécanismes surnaturels. Elle entrait par ailleurs de toute évidence en contradiction avec les deux grands axes qui structurent le fait de l'évolution : celui d'une origine commune à l'ensemble du vivant et celui d'un mécanisme de changement graduel, continu, fonctionnant par gradations imperceptibles (le vivant émergeant spontanément de l'inanimé par intervention surnaturelle est à l'opposé de la longue série de réactions chimiques complexes et de grosses molécules autoréplicatrices que la science voit aujourd'hui à l'origine des premières protocellules). Il existe pas mal d'historiens des sciences qui rapprochent Pasteur et Darwin comme les deux scientifiques qui ont marqué le coup de grâce de l'intrusion du surnaturel en biologie (le surnaturel n'est pas scientifique et ne peut pas l'être).
Puisque vous êtes un IGNORANT en biochimie (là vous l’avez démontré définitivement alors je ne me gêne plus), remettons les pendules à l’heure. Les réactions biochimiques nécessitent toutes des enzymes particuliers. Une partie importante de la biochimie est la compréhension et la description des mécanismes enzymatiques de la cellule. On observe, on décrit et on traduit en équation chimique ce qui se passe et ceci sans JAMAIS faire appel à *l’origine* du système étudié.
De mieux en mieux. D'abord, ce n'est pas en écrivant "IGNORANT" en majuscules que vous dissimulerez votre propre méconnaissance du sujet. La description des mécanismes physico-chimiques de la cellule n'est pas tout en biochimie : il faut aussi comprendre le "pourquoi", le "comment" du système dont on constate l'existence. Cela implique comprendre sa fonction dans l'organisme (désolé, ça ne se résume pas à une équation-bilan chimique) et, parfois, ses origines. La biologie moléculaire s'est développée après que la théorie de l'évolution s'est imposée, et c'est parfait comme ça - car sinon, elle n'aurait jamais avancé. Jean-François le rappelle, on n'aurait jamais pu comprendre aussi vite que les découvertes faites sur les drosophiles (les lois de la génétique, le code génétique qui lie codons et acides aminés) ou même sur les bactéries (la structure de l'ADN, le modèle de l'opéron) étaient aussi valables pour les êtres humains et l'ensemble du monde vivant si l'évolution n'était pas déjà un fait acquis.
Une autre partie de la biochimie s’attarde au mécanisme de transmission, de transcription et de réplication de l’information génétique.
En effet.
L’évolution tente désespérément de se servir de la biochimie (et non le contraire!) en expliquant que des protéines dites « homologues » entre plusieurs espèces diffèrent, et ceci plus les espèces sont éloignées, à cause de l’évolution.
J'adore votre "désespérément". Vous savez que le fait qu'on retrouve les mêmes arbres évolutifs avec les données moléculaires qu'avec les données fossiles qui montrent comment les groupes se sont séparés au fil du temps (deux jeux de données complètement indépendants) est une des preuves les plus solides de l'évolution ?
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