J : Là, vous avez dépassé les bornes ! Vous avez repoussé les limites du fanatisme. Vous êtes rendu dans la folie.
La biochimie est premièrement très empirique et se passe très bien de la mythologie naturaliste. Cette dernière n’a induit que l’erreur de la « génération spontanée ». Ç’est ça seule « contribution » pour la biochimie.
Puisque vous êtes un IGNORANT en biochimie (là vous l’avez démontré définitivement alors je ne me gêne plus), remettons les pendules à l’heure. Les réactions biochimiques nécessitent toutes des enzymes particuliers. Une partie importante de la biochimie est la compréhension et la description des mécanismes enzymatiques de la cellule. On observe, on décrit et on traduit en équation chimique ce qui se passe et ceci sans JAMAIS faire appel à *l’origine* du système étudié.
Une autre partie de la biochimie s’attarde au mécanisme de transmission, de transcription et de réplication de l’information génétique.
L’évolution tente désespérément de se servir de la biochimie (et non le contraire!) en expliquant que des protéines dites « homologues » entre plusieurs espèces diffèrent, et ceci plus les espèces sont éloignées, à cause de l’évolution.
Le créationnisme ne se sert pas de la biochimie, c’est la biochimie qui, dans son ensemble, pointe vers le créationnisme. La biochimie est la science qui a permis de conclure définitivement que l’« univers » des vivants est un schéma cohérent et logique (c’est-à-dire créé). Il y a 150 ans, on ne savait pas encore à quel point la cellule était le siège de millions de réactions chimiques synchronisées se produisant à des vitesses exceptionnelles et que tout cela était le produit de l’exécution d’un programme. On pouvait alors laisser la place à la fantaisie, à la mythologie ce qui a donné naissance à la religion évolutionniste qui a accaparé la pensée populaire des universités et la philosophie promue par les revues scientifiques en ce qui concerne les origines.
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J : Malheureusement pour vous, il ne suffit pas de lancer en l’air un fait pour appuyer une théorie
P : Ah, tiens, elle est nouvelle, celle-là. Pour appuyer une théorie, il ne suffit pas de citer un fait qui plaide en sa faveur.
J : Vous êtes dur de feuille, c’est IN-CRO-YA-BLE. Tiens, comparons mon affirmation avec la vôtre :
J : « il ne suffit pas de lancer en l’air un fait pour appuyer une théorie »
P : « Pour appuyer une théorie, il ne suffit pas de citer un fait *qui plaide en sa faveur* »
Honnêtement, vous pensez qu’on ne voit pas votre petit jeu idiot ? Franchement ! Ce que j’ai expliqué est qu’il faut faire le lien entre fait et théorie. Il faut une démonstration, un raisonnement qui montre le « qui plaide en sa faveur ».
Bizarrement, après cette bourde additionnelle, vous ne vous gênez pas pour me couvrir de vos stupides accusations gratuites : « il n'est pas étonnant que vous continuez à réclamer un retour en arrière de 150 ans dont aucun biologiste ne voudrait. »
bla, bla, bla …
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J : Il reste que la divergence profonde est la règle dans l’exemple précis que je donne.
P : J'ai déjà expliqué au moins cinq fois ce qu'il en était : on peut regrouper les gènes en familles. Ceci dit, si vous prenez deux gènes au hasard, il y a une faible probabilité pour qu'ils appartiennent à la même famille. J'ai reconnu explicitement qu'il existait une forte divergence entre certains gènes.
J : Ce n’est pas entre « certains gènes ». Je répète encore et encore :
Chez les bactéries les plus simples qui existent (600 à 700 gènes) les gènes présents sont des séquences de 300 à 4000 bases. Si vous prenez disons les gènes de 300 à 400 bases, ce qui donne des protéines de 100 à 130 acides aminées, il n’existe pas de similitude entre les différentes protéines codées tant au niveau de la séquence/ordre des acides aminés qu’au niveau de la fréquence des acides aminés d’une protéine à l’autre.
Combien de fois faut-il répéter : PAS DE SIMILITUDE. Si vous comparez une protéine avec n’importe qu’elle autre protéine (de ce génome) qui a un nombre d’acides aminées semblable, vous vous rendez compte qu’à la base (fréquence des acides aminées) la divergence est profonde. C'est-à-dire que la protéine ayant la fréquence d’acides aminées la plus proche est à en moyenne 40 acides aminés de différence. On ne parle pas de l’ordre des acides aminés encore !!
Qu’allez vous faire? Radoter : « on peut regrouper les gènes en familles. » ?? Qu’est-ce que ça change ? Établissez vous des critères et regrouper autant que vous le voulez ; la divergence dans les séquences restera tout de même la règle générale dans l’exemple précis que j’ai pris.
Ça devrait suffire à vous raisonnez ça.
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J : En fait, même les protéines qui peuvent être regroupées ne le sont pas sur la base de ressemblances dans la séquence mais sur la base des types de réactions qu’elles catalysent (pour les enzymes). Certaines catalysent des réactions d’oxydo-réduction, de transferts de groupe, d’hydrolyse, …
P : Pas du tout. Vous pouvez les regrouper sur la base des deux critères : soit les fonctions, soit les ressemblances entre séquences. La notion de famille de gènes renvoie plus au second mode de classification qu'au premier.
J : « Pas du tout » !! Toujours plus rigolo ! Les transférases, lyases, hydrolases, isomérases c’est quoi ça Rodrigue ? Des classes d’enzymes selon le type de réactions catalysées peut-être !?
Votre « pas du tout » veut-il dire que dans votre petit monde imaginaire, la classification des enzymes n’existe plus !? Pas étonnant qu’après 20 messages ont arrive pas à se comprendre.
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P : Ce sont des données nécessaires à l'analyse du problème, ça ne fait pas de doute. Mais elles ne suffisent pas pour savoir si les séquences utiles sont distribuées aléatoirement dans l'ensemble des 10E600 séquences possibles ou bien si une partie d'entre elles (ne seraient-ce que 0,0000000001 %) sont reliées.
J : Dans l’exemple précis d’une bactérie « simple », les gènes sont distribués de façon « chaotique » dans l’ensemble des 10E600. Le séquençage de ces génomes est disponibles, c’est ce qui me permet de l’affirmer.
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J : Savez vous combien d’ensembles de 10E8 séquences choisies parmi 10E600 il existe ? De ce nombre, une fraction relativement imperceptible répondra au critère « les séquences sont reliées de façon à pouvoir passer d’une à l’autre par une séquence de l’ensemble ».
P : Aucun rapport avec le problème. Le nombre 10E8 a précisément été obtenu en calculant le nombre des séquences reliées les unes aux autres nécessaire à l'évolution des plus gros génomes connus. Vous me répondez en disant : "Oui, mais de tous les ensembles possibles de 10E8 séquences connues, seule une infime partie contient des séquences reliées" ! C'est exact, mais ça n'a strictement rien à voir. Les 10E8 séquences proposées forment un ensemble de séquences intermédiaires. Elles sont donc par définition reliées les unes aux autres.
J : C’est la confusion totale, reprenez vous, vous dites n’importe quoi !! Je vous le répète (je ne sais plus quels mots prendre pour facilité votre compréhension), le nombre d’ensembles ou d’échantillons de 10E8 séquences (chacune choisies parmi 10E600) est infinie !!! Seul une proportion faible, extrêmement faible, voire inexistante de ces ensembles réponds à la définition : « les séquences sont reliées de façon à pouvoir passer d’une à l’autre par une séquence de l’ensemble »
La probabilité que le « tableau » ou « l’arborescence » des 10E8 séquences nécessaires à l’évolution d’un génome soit reliées est inexistante. Le seul fait que vous pensiez à une telle possibilité est farfelue !
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Pour finir, je dois admettre que je comprends l’importance de l’évolution pour un étudiant en paléontologie. C’est la base d’interprétation et si l’évolution était fausse, ça jetterait à l’eau (ou presque) les efforts de plusieurs années. Vous n’allez pas lâcher le morceau !
Vous allez continuer à radoter dans votre folie que le concert des sciences appuie l’évolution alors que tout ce que vous faites dans nos conversations est de sortir des banalités, des expériences « évolutionnistes » aux « résultats prévues » et extrapoler ces faits tordus en « preuves » de l’évolution et en prenant bien soin de ne pas vous attardez au schéma global de la biologie et de la biochimie qui décrivent des millions de complexités irréductibles, un monde vivant dont la cohérence et les relations inter-espèces ne cessent d’être découvertes et ne cessent d’étonner par leur subtilité.
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