En bioquantique, ce qui est à considérer comme "transcommunication" est une forme de communication beaucoup plus élaborée que la forme traditionnelle, car les signaux ne se propagent plus seulement à travers l'espace-temps (comme les signaux "ordinaires"), mais également à travers l'espace d'onde. Ces "signaux PSI" sont donc des "signaux de signaux", des sortes de "super-signaux", si vous voulez. La partie purement ondulatoire ne se propage PAS à travers l'espace-temps, elle y est donc INDETECTABLE et INEXPLOITABLE. Par contre, elle peut être gérée EN INTERNE par le psychisme. Et là, seules les futures technos quantiques pourront confirmer ou infirmer l'existence des signaux PSI.
Qu'il soit générateur (comme dans l'approche neuropsychiatrique des parapsychologues) ou seulement catalyseur (comme dans l'approche des spirites), le médium ne peut vraisemblablement "transcommuniquer" qu'en état modifié de conscience, car il a alors accès à des niveaux de subjectivité non minimaux (le niveau minimal correspondant à l'état "ordinaire" d'éveil conscient). Cette "transcommunication" est INTERNE. Quand il est supposé "parler" aux esprits ou les "faire parler", les messages vocaux qu'il produit ou fait produire ne peuvent être véhiculés que par des signaux CLASSIQUES, sinon, ils ne seraient tout simplement pas audibles ! Ces signaux, qu'on enregistre sur des bandes magnétiques, n'ont absolument rien de... "transcendant" (si vous voyez ce que je veux dire). Comment distinguer s'ils sont produits inconsciemment par le "médium" lui-même ou par des "esprits désincarnés" (s'ils existent!) si on n'est pas capable de reproduire le procédé par des moyens technologiques artificiels ? C'est impossible ! Donc, tout ce qui est enregistrement de "voix d'outre-tombe", pour le moment, c'est INDETERMINABLE. Et, là où on commence à se foutre sérieusement de la gueule du monde et à faire passer les parapsys pour des imbéciles, c'est quand on se met à remuer ciel et terre pour un "médium" qui refuse catégoriquement toute tentative d'expérimentation PSI (mais qui ne refuserait sans doute pas de voir ses bouquins devenir des best-sellers...). A l'heure actuelle, c'est déjà assez difficile comme cela sans qu'on ait encore à s'occuper de ce genre de rigolo.
Moi, j'ai bien une idée de l'origine des "voix", "bruits de fond" et autres "perturbations de lignes", mais je préfère la fermer (ça me changera, pour une fois).
Pour terminer, deux précisions :
-K, merci de ne pas me comparer à Francis dans mes propos, ce n'est pas très valorisant, c'est même carrément insultant, pour être honnête.
-Sur la preuve mathématique : les espaces en cause sont bien des espaces CONCRETS et non ABSTRAITS. Pour l'espace-temps (le "monde extérieur"), je crois que c'est clair (si vous ne me croyez pas, demandez à un astrophysicien - mais pas JP Petit - lol). Pour l'espace d'onde (le "monde intérieur"), désolé de contredire certains, mais c'est un espace tout à fait CONCRET. Exemple typique : l'espace des spins. Le spin (ou moment cinétique intrinsèque) d'une particule est le nombre (entier ou demi-entier selon que la particule est un boson ou un fermion) qui caractérise la rotation d'une particule autour de son axe propre. C'est donc une quantité bien PHYSIQUE. Alors, je pose la question aux théoriciens : expliquez-moi pourquoi vous considérez de facto l'espace des spins comme un espace ABSTRAIT purement mathématique. Ca me paraît contradictoire. Mais, après tout, je ne suis qu'un simple autodidacte.
Voila. J'espère avoir été un peu plus clair. Quoi qu'il en soit, merci à tous pour l'intérêt que vous avez porté au sujet.
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