Gene. Et réciproquement…
Steph. En effet, mon argument c'est que vous ne savez rien (pas que moi je sache tout, nuance)
Gene. J’avais déjà dit sur ce forum que « tout ce que je sais c’est qu’on ne sait rien ». Merci d’avouer que c’est réciproque !
Steph. Seulement avec toute la relativisation que je vous fais faire, il ne reste plus grand chose de vos grosses affirmations
Gene. Et bien écoutez, je peux maintenant vous retourner toutes vos remarques et objections de la même façon et on constatera que vous n’êtes pas moins « gourou » que moi dans VOS affirmations ! Avez-vous une preuve formelle qu’on soit systématiquement obligé de penser pour aimer, créer et avoir de l’émotion ? Vous avez donc vous aussi chaque fois répondu de la même façon que moi en prenant VOTRE théorie pour une vérité absolue.
Steph. Des fois c'est comme ci, des fois c'est comme ça, mais puisque vous n'avez pas de règle vous permettant de tout départager, en fin de compte tout n'est jamais comme rien.
Gene. Il y a bien longtemps que j’étais arrivé à la conclusion de l’indécidabilité (voir réponse à Florence). Je constate que maintenant c’est vous qui AFFIRMEZ !
Steph. Pour ce qui est de «on invente pas, puis peu, puis beaucoup», je ne vois pas où vous prenez ça, à quoi ça réfère ni en quoi cela consiste en une «évolution»
Gene. Effectivement ça mérite un petit ajustement (j’ai maintenant le sentiment qu’à ce stade il n’y a plus que vous qui faites vraiment avancer ce débat). Au plus l’âme évolue (encore, je suis désolé) au fil de ses expériences terrestres et au plus elle prendra le dessus sur la matière et l’ego. Ainsi pourront s’exprimer toujours plus ses qualités. Cependant c’est plus subtil que ça, l’évolution réelle est surtout au niveau de l’amour. Car la créativité, bien qu’étant une expression de « l’esprit » (ou de l’être profond d’essence divine), peut être indépendante de l’évolution sentimentale. Ne cherchez pas à comprendre ça, on devra rentrer dans un autre débat (et je pense d’ailleurs que ce devrait être un débat plutôt pour les croyants). Ce qu’il faut comprendre par rapport à la créativité c’est que celle de l’être humain est variable alors que celle des animaux est instinctive et constante. Constante même dans l’évolution du plus jeune âge à l’adulte (en réponse à une certaine remarque précédente de J.F.). OK, il y a une différence entre « variable » et « évolutif », mais j’espère que vous avez compris que la théorie s’appuie plus particulièrement sur l’amour évolutif et que la créativité variable est un complément.
Steph. Finalement, il ne sert à rien de nous crier que les animaux sont différents des humains. Je pense qu'on s'entend là-dessus. Ce qu'on vous dit c'est que cette observation relativement évidente ne permet pas en soi d'élucubrer sur ses prétendues causes métaphysiques, surtout avant même de comprendre ses causes physiques (c'est-à-dire la fameuse «évolution», qui semble toujours vous échapper).
Gene. C’est peut-être évident mais ce qui permet d’élucubrer c’est justement la « réflexion » (a prendre à tous les sens). Si les qualités animiques n’ont besoin d’aucune réflexion (dans le cadre de ma théorie), les animaux auraient dû évoluer de la même façon que l’être humain. Ils leur manquent donc la pièce centrale, le moteur, le système d’exploitation comme dirait Mondreiter (toujours dans le cadre de ma théorie - j’essaye d’être vigilant !).
Steph. Pour le reste on a déjà répondu, vous parlez beaucoup mais ne dites pas grand chose. Votre système a la cohérence d'une tautologie blindée.
Gene. Encore une fois c’est réciproque !
Gene.
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