Votre évaluation de la psychologie du policier est d'un simplisme tout simplement ahurissant. Je ne dis pas que certains des facteurs dont vous parlez ne jouent pas effectivement, au recrutement, à la formation, etc. (soit dit en passant, la formation des policiers du Québec est la plus longue et la plus variée au monde). Seulement, votre sélectivité et votre abstraction entière du contexte retire tout intérêt à votre discours.
Et pour ce qui est des généralisations: moi j'ai dû rencontrer au moins une douzaine de flics qui étaient de braves types (je suis criminologue; j'imagine que quand on les rencontre avec un pavé à la main la dynamique est un peu différente). DONC les policiers sont tous de braves types. Ceci, vous voyez bien, ne mène absolument nulle part.
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