Les études rapportés par Goleman dans son livre montrent qu'une forte proportion de personnes en dépresions entretenaient une attitude cinique et défaitiste, controle mal leur colère, avant même de tomber en dépression. Ce sont là des émotions et comportements que l'on peut changer en autant que l'on se raisonne et qu'on prennent un peu de distance vis-à-vis de nos réactions émotionnelles. C'est ce que signifie ne pas se laissé dominer par les émotions.
On ne peu pas rendre positive une pensée négative. Ce n'est pas l'objectif. Par contre un être doué de raison peu questionner ses pensées négatives et s'efforcer d'être positif, C'est une question d'attitude. On peu choisir de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide, mais c'est le même verre.
Pour en savoir plus, je recommande son livre.
Mais notre discussion ressemble a un débat sur la poule et l'oeuf. Qu'est-ce qui vient en premier, qu'est-ce qui cause l'autre, les comportements positifs ou l'attitude positive? Les deux se renforcent mutuellement. Ce qui vient en premier m'importe peu, puisque ça marche. Certaines personnes s'en sortent seuls, d'autres on besoin d'un coup de pouce de leur entourage.
Le bonheur c'est dans la tête. Même si on force quelqu'un a se comporter de façon positive pour sa santé (exercice, nutrition, sain divertissement, socialisation), ça ne garantie en rien son bonheur. Y en a qui matériellement ont tout et qui sont malheureux. Le mental positif est donc important. L'influence des autres et l'auto-suggestion peut changer l'attitude générale d'un individu pessimiste et défaitiste. Le simple fait de comprendre que cela peut nuire à la santé peut amener une personne à remettre en question son attitude générale face à la vie.
Ce qui donne la force a un individu de remonter la pente importe peu. Pour certain c'est la foi, l'amour d'un conjoint ou d'un enfant, le désir de parvenir au bonheur ou au moins à un bien-être relatif, le désir d'en finir avec la misère. Souvent un évènement particulier déclenchera chez l'individu le début d'un revirement d'attitude (un accident, la mort d'un proche, etc.)
Pour ce qui est de décrier l'oméopathie, il faudrait mieux connaître le rapport cout/bénéfice de la pillule de sucre. C'est évidemment scandaleux si des personnes peu fortunés ou l'état paient pour des pillule de sucres si la même dépense dans un autre domaine offre de meilleurs résultats (faire plus de sport par exemple ou acheter des aliments de meilleure qualité plus cher).
Ca me fait penser aux buveurs d'eau en bouteille. Les chimistes disent que si on boit de l'eau en bouteille par souci pour la santé, on gaspille notre argent. Pour une dépense égale, se soucier de l'air qu'on respire serait meilleurs pour la santé. Autrement dit, 1$ dépensé pour améliorer l'air rapporte plus en capital santé que 1$ dépensé pour de l'eau.
Voilà pour ce message déjà beaucoup trop long. Veuillez m'excuser.
Gilles C.
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