En ce qui regarde l'autisme, j'utilisais le terme lésion dans son sens le plus large. L'hypothèse d'une anormalité de l'équilibre des neurotransmeteurs est séduisante mais ... le fond du problème est le même ... nous somme dans les hypothèses (très vraisemblables, j'en convien)... pas beaucoup de preuves décisives ( à ma connaissance ).
JF: "la neurologie a montré que beaucoup des présupposés psychanalytiques(théoriques) sont toalement incompatibles avec les données neurologiques(factuelles)".
Oui, j'en connais moi-même quelques une. Et alors? Il y a des expériences qui montrent que la théorie de Newton est fausses sous certainns aspect. La physique de Newton est elle une imposture pour autent? Freud était neurologue de formation et même chercheur en neurologie avant de fonder la psychanalyse. à la fin de sa vie, il décrivait la psychanalyse comme une théorie "provisoire" reposant sur des observations cliniques et attendant d'être remplacé par une science plus solide reposant sur une connaissance empirique du cerveau.
Ca finira par arriver un jour ou l'autre. La psychanalyse disparaitra. Cette théorie sera remplacé par des modèles qui lui sont supérieures. Ca ne devrait pas être trop difficile.
Actuellement , la psychanalyse est encore très populaire chez les cliniciens pour des raisons pratiques. Ma collègue Sylvie Houle, formé à l'université McGill en psychologie fondamentale puis en approche beaviorale, a fini après 4 ou 5 de travail par aller faire du recyclage à l'Institut Gouin ... en psychodynamique. Même le Pr. Marc-André Bouchard du département de psychologie de l'université de Montréal, un des plus brillant et des plus violent détracteur de la psychanalyse dans les années 70, un beavioriste pure et dure qui rapportait sensiblement les même argument que toi, est devenu dans les années 90... titulaire de psychanalyse au même département. Est-ce que la psychanalyse aurait soudainement atteint une valeur scientifique? Non! Bouchard à t-il perdu la raison? Non plus! C'est juste que cette théories, pas très scientifique (et qui semble tellement vous déranger) est encore vachement utile dans la pratique clinique de tous les jours pour expliquer et exploiter des "contiguités sémantiques" que même l'empiriste Bouchard à fini par observer dans sa pratique clinique.
JF: "De plus, je ne connais aucune étude (neurologique ou de psychologie expérimentale) marquante qui soit venue sérieusement appuyée les théories psychanalytique".
Je te fais la même offre qu'à Gaël: Tu me paye une bière (?) si je t'apporte deux articles:
-une publication non psychanalytique où les auteurs, suite à une longue revue, soulignent que des recherches empiriques récentes suportent des hypothèses formulées antérieurement par des psychanalystes.
-une publication où les auteurs rapportent des résultats qui montrent qu'une "analyse statistique par grappe" confirme l,existance d'antités cliniques corespondant à des troubles de la personnalité antérieurement identifié par les psychanalystes.
JF;"Fénichel et Kernberg, je sais pas, mais avec Freud, Jung et Lacan on revient exactement au termes de "imposture, délire théorique, dogmatisme".
Jung dénoncait Freud et la psychanalyse. Il avait sa propre école. Je suis surpris que tu le site comme psychanalyste. C'est un peu comme si je te citais comme défenseur de l'astrologie... ??? Pour le délir, je suporte ton diagnostic. Jung aurait fait des épisodes psychotiques dans sa vie. Lacan, quant à lui, est un phénomène exclusivement français. Juger la psychanalyse à travers lui serait comme juger la recherche en immunologie à partir des travaux de Jacque Benveniste sur la mémoire de l,eau.
Freud, par contre, est notre point de mésentente. Je reconnais sans réserve les arguments que vous me proposer et qui montrent que la psychanalyse ne correspond pas à nos critères épistémologiques actuels.
Je reconnais également que certains recherches empriques solides donnes des résultats en contradictions avec des hypothèses ou des pan complet de la théorie psychanalytique. Innutile dans rajouter, je suis converti!!! L'ennui est que vous qualifier la psychanalyse "d'imposture" et de "délire" et qu'aucun de vos arguments ne montrent que ces qualificatifs sont justifié. C'est comme si je vous demandais de me prouver qu'un de mes client est schizophrène et que vous m'apporté des preuves qu'il est Mexican. Un mexican n'est pas nécéssairement schizophrène. Une théorie fondé sur des études de cas n'est pas nécéssairement un délire ou une imposture.
Georges-André
P.S. À propos les gars, je suis un "membre à vie" des Sceptiques du Québec, un des plus vieux membre encore actif du groupe. On n'est pas d'accort sur une question. bon! J'aime ca les discutions. Je pense que ca me fait avancer et que ca doit surment faire avancer les autres.
Je n'aimerais cependant pas que les choses tournent au vinaigre. Si vous êtes trop émotifs ou si vous n'avez pas le goût de tenir une discution sereine sur la question de la valeur de la psychanalyse, dite le. On parlera d'autre chose.
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