Michel:
Je me considère comme un libre penseur, et moi je déteste les nouveaux ayatollah de la rectitude politique, nos censeurs féministes qui à l'instar des directeurs de conscience d'une autre époque, voudraient réglementer nos pensées et nos fantasmes selon leur critère de respectabilité. Cet unique critère étant bien entendu "que nos pensées sont respectueuses de la fààààmme".
Les pensées et les fantasmes d'un individu appartiennent à cet individu, et la société n'a pas à porter un jugement de valeur sur ceux-ci. Si un individu décide de réaliser son fantasme, il sera juger sur l'action qu'il commet, et non sur "ses mauvaises pensées". S'il commet un crime, il en subira les conséquences. Entendons-nous bien, pour moi un crime implique une victime. La pédophilie est un crime, mais le libre échangisme n'en est pas un, car il mais en cause des adultes consentants, dont le consentement est libre et éclairé.
Nous sommes loin des années 70, où P.E. Trudeau disait que l'État n'avais rien à faire dans les chambres à coucher. Nous avons remplacé le jansénisme catholique, par la pudibonderie féministe.

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