Oui, effectivement. D’ailleurs, la tâche de fixer l’azote est exclusive à quelques espèces de bactéries. Aucune plante ou animal le fait.
Dans le cas de Rhizobium, la bactérie ne fixe pas l’azote sans avoir subit la transformation déclenché par la plante et à l’intérieure de celle-ci. C’est assez spectaculaire.
« La bactérie peut avoir commencé à vivre à la surface de la racine »
ok, je serais prêt à considérer ceci comme possible.
« Puisque la production d'azote assimilable par la bactérie constitue un énorme avantage pour la plante »
Non, l’azote produit (sous forme d’ammoniac) est assimilable par la plante, pas par la bactérie. La bactérie ne consomme pas cet ammoniac. Mais la fixation de l’azote par la bactérie est effectivement un avantage pour la plante, c’est trivial.
« Un phénomène de coévolution peut progressivement mener à l'étroite symbiose observée aujourd'hui. »
En réalité, vous n’avez pas montré comment les messages chimiques et leur interprétations auraient évolué parallèlement et graduellement (étant favorisés par une (ou des) quelconque pression naturelle) jusqu’à l’accomplissement final de la fixation de l’azote (je parle du cas précis que j’ai détaillé). Rappelez vous que la bactérie, à l’extérieur des nodosités, n’a pas la capacité fixatrice de l’azote.
Bref, tout ce que vous dites c’est que vous croyez que cela est arriver par coévolution.
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