La complexité irréductible est en relation avec l’accomplissement d’une fonction et non de la survie de l’individu. Si aucun avantage sélectif n’arrive à terme, la sélection naturelle ne privilégie pas les individus. Sommes-nous d’accord ? Si la communication chimique des 2 première étapes coévolue :
1) La plante sécrète dans son milieu des molécules flavonoides ;
2) La bactérie de rhizobium est stimulée par ce message chimique qui déclenche la production du facteur nod, un messager chimique riche en sucre ;
Ce serait déjà un exploit improbable et de surcroît, inutile ou sans fonction ou avantage.
La molécule Facteur Nod est très complexe. Elle comprend une partie lipidique et une riche en sucre.
« et qu'on peut imaginer des étapes intermédiaires plus simples et viables à la mise en place de cette symbiose »
Et bien c’est justement ma question depuis le début! Content de vous l’entendre dire. Ne vous leurrez pas ; votre paquet d’hypothèses invérifiées et « à priori » ne font que dénoter la façon circulaire de raisonner dans la théorie de l’évolution :
« Ceci laisse supposer que cette propriété est très ancienne » -> ancienne ??? Il faut croire en l’évolution d’abord.
« bien avant l'apparition des légumineuses » -> C’est encore l’évolution qui appuie l’évolution.
« Les éléments génétiques nécessaires à la fixation de l'azote existaient sans doute bien avant l'appariton des légumineuses sur terre. » -> et encore
Pour ma part, je ne suppose pas des possibilités et ne spécule sur rien ; je regarde le système symbiotique et je remarque qu’il n’y a pas d’étape qui ne peuvent être omises. Ce n’est que de l’observation pure. Je n’ai pas besoin d’insérer d’éléments de la théorie créationniste dans mon raisonnement pour démontrer l’irréductibilité du système pour l’accomplissement de la fonction. Vous vous insérez des éléments de la **théorie** évolutionniste pour appuyer l’idée d’une apparition graduelle. Ce raisonnement est non seulement circulaire mais déficient ; le fait que des systèmes symbiotiques plus simples existent ne prouvent rien, RIEN. À moins que vous puissiez faire le lien entre le fait (l’existence de relations symbiotiques plus simples et « ressemblantes ») et l’hypothèse une l’apparition graduelle de la relation rhizobium-pois. Ce lien est bien sûr l’évolution elle-même …
Vous devriez vous attarder à démontrer que le système PRÉSENTEMENT au cœur de la discussion peut LUI existé sous une forme comportant moins d’étapes et conserver sa fonction.
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