Pourquoi ce réfugier constamment, systématiquement dans l’inconnu pour contre-argumenter ? C’est une attitude pareil que je qualifierais de scientifiquement pauvre. La discontinuité est clairement démontrée à partir de faits scientifiques (les différences P/E).
« Faire des hypothèses sur des gènes qui n'existeraient "nulle part" dans les génomes archébactériens et eubactériens revient à spéculer sur la figure d'un puzzle dont nous n'aurions que trois pièces. »
Le problème est que plus les morceaux se place plus les gouffres entre micro-organisme deviennent évident. On peut alors penser que ce que l'on connaît maintenant risque de se confirmer davantage. Par exemple, on s’attendait à ce que les archébactéries et bactéries se ressemblent beaucoup. Elles se ressemblent mais une discontinuité claire est observée. Ces deux groupes diffèrent dans des mécanismes fondamentaux tels la transcription et la traduction. Les liaisons chimiques (des lipides) de la membrane diffèrent aussi. Il a donc été postulé que les bactéries ne dérivaient pas des archébactéries mais que les deux groupes descendaient d’un ancêtre commun *imaginaire*. L’hypothèse de « continuité » fait appel (encore) à l’imaginaire alors que l’hypothèse de discontinuité est vérifiée jusqu’aux micro-organisme sans la moindre spéculation.
Dans l’épisode P/E vous avez bien admis la discontinuité ? Vous nous avez bien confirmé que selon vos connaissances aucun procaryote vivant connu ne combine plusieurs caractères différenciant les P/E ? Si une théorie prédit la discontinuité, ne seraient-ce pas là des faits incontestables en sa faveur ? Je ne dis pas que la théorie est automatiquement PROUVÉE par ces faits (contrairement à vous). J’adopte une attitude plus rationnelle en indiquant seulement que ce sont des faits en faveur d’une de ses prédictions.
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