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Re:A9 à A13 + B10 à B13


Re: A9 à A13 -- Denis
Posté par Jules , Oct 11,2002,04:00 Index  Forum

Salut denis,
j'ai lu ton post où tu attribues 1% à B9: De toutes manières je savais bien que ça ne serait pas facile. (je n'argumente pas, je commente!)

bon,
A9 = "Le type de lévitation qui fait l'objet de notre REDICO est celui qui se produirait sans support technologico-industriel, par des moyens naturels ou surnaturels spontanés"
A10 = "Un saint, en transe ou pas, ne génère pas significativement plus d'effet magnétique que Tom"
A11 = "L'homme à la tunique rouge qu'on voit à http://www.naruse-yoga.com/levitation.html est réellement en train de léviter"
A12 = "Personne au monde ne peut courir le 100 mètres en moins que 8 secondes"
A13 = "Il existe des témoignages sincères et faux"

Denis: 99% pour A9, 100% pour A10, 0% pour A11, 100% pour A12 et 100% pour A13
Jules: A9= 100% (qu'on se mette d'accord sur les mots ok!)
A10= 50% A11= 5% A12= 95% A13= 100%

A moi maintenant:

B10= "L'homme à la tunique rouge qu'on voit à http://www.naruse-yoga.com/levitation.html a une tête d'escroc!"
B11= "le record du monde du 100 mètres peut être amélioré"
B12= "la Foi des saints est particulièrement forte"
B13= "le texte suivant est plus crédible que le témoignage de L'ABBE JOSE RAMON... :"

Une autre forme du phénomène se présente en la personne de la Servante de Dieu Ana de Jésus Magalhaës, une pauvre bergère du village d'Arrifana, au Portugal. Un accident la rendit grabataire à l'âge de seize ans, en 1828. On la savait fervente et ré­signée à son mal incurable, on découvrit fortuitement qu'elle lévitait. Dérobée aux re­gards par les courtines de son lit, elle passait une partie de la nuit à prier, méditant sur­tout la Passion de Jésus. Un soir de 1846-47, ses deux soeurs éberluées s'aperçurent qu'elle était en extase, et élevée en l'air. Bien décidées à ne pas s'en laisser conter, les pieuses filles alertèrent le curé : après tout, c'était de son ressort, que cela vînt de Dieu ou du diable ! Fort incrédule, le prêtre voulut toute­fois se rendre compte par lui-même de la réalité du prodige allégué. Ayant entendu l'infirme en confession - sans doute pour savoir si elle-même avait quelque connaissance du phénomène -, il la com­munia età constata à son tour que ce n'étaient pas là imaginations de bonnes femmes : Après la très sainte communion, elle s'éleva, restant suspendue au-dessus du lit à une hauteur de trois palmes envi­ron, durant l'espace de trois heures (22).
Cela se produisit dès lors presque quotidiennement, aux heures qu'elle consacrait à l'oraison mentale. Je sais, sans aucun doute, qu'elle a cou­tume de prier ainsi chaque nuit, aux heures les plus profondes (23).
On contrôla la réalité de la lévitation : Après avoir reçu la sainte communion, elle tombait en extase et s'élevait au-dessus du lit, de sorte qu'on pouvait passer les mains entre la couverture et son corps, de la tête jusqu'aux pieds (24).
Le curé se montra l'homme de la situation. Il n'eut de cesse de multiplier épreu­ves et contre-épreuves, si bien que même entou­ré d'une grande discrétion, le phéno­mène eut des dizaines de té­moins, surtout des prêtres et des médecins, dont les observa­tions et les dépositions sont d'un intérêt capital : Les fois où je célébrai la messe pour elle et lui donnai la communion, je pus observer qu'après avoir reçu le Seigneur, elle s'absorbait dans la contemplation [...] Je voyais alors la Santinha en extase, sans aucun mouvement, les yeux grand ou­verts et levés vers le ciel, fixant un point éloigné. Son corps était suspendu en l'air et im­mobile, dans la position horizon­tale, pendant un temps conséquent (25).
Tous les témoignages sont parfaitement convergents. Ils soulignent la parfaite immobilité du corps suspendu en position horizontale, la pâleur du visage, l'impassibi­lité des traits et la totale insensibilité aux stimuli extérieurs : piqûres, brûlures, bruit. Les faits, quotidiens, durèrent vingt-neuf années, au fil desquelles on put mettre en évi­dence quatre types d'extases accompagnées de lé­vitations :
- les extases d'oraison :
se produisant chaque nuit, elles eurent très peu de témoins. C'est le seul cas où le visage de l'extatique exprimait tantôt la joie, tantôt la tristesse, suivant l'objet de sa contemplation.
- les extases eucharistiques :
après avoir reçu la communion, Ana était soulevée au-des­sus de son lit, restant ainsi immobile durant un temps conséquent.
- les extases du Vendredi Saint :
elles se renouvelaient chaque année de midi à quinze heures précises, moment où Ana ramenait contre son corps ses bras jus­que-là étendus en croix, puis inclinait la tête sur la poitrine avant de redescendre doucement sur son lit pour reprendre con­science.
Atteinte d'hémiplégie six ans avant sa mort en 1875, Ana Magalhaës n'en restait pas moins capable, lors des extases du Ven­dredi Saint, de mouvoir avec aisance son bras paralysé pour adop­ter l'attitude du crucifiement. Perplexes, les médecins n'ont pu que constater la réalité de ce phénomène inexplicable du point de vue naturel.
- les extases des « sorties du Seigneur » :
ce sont les plus étonnantes. Comme la stigmatisée Anne-Ca­therine Emmerick, l'extatique d'Arrifana avait le don de percevoir à distance la présence sacramentelle du Seigneur. Chaque fois que l'on portait l'eucharistie en viatique à un malade ou un mou­rant de la localité, Ana entrait en extase, s'élevait au-dessus de son lit et sui­vait d'un mouvement de la tête, parfois du corps entier, le parcours de la procession à travers les rues du village.
L'insertion du prodige dans le rythme de la vie spirituelle de la Servante de Dieu, et les formes spécifiques qu'il revêt en fonc­tion de chaque mode de prière person­nelle ou liturgique, lui confè­rent une valeur de signe singulièrement éloquente.

21 - Porfirio G. Moreira, Santinha de Arrifana - Ana de Jesus Maria José Magalhaës, Ediçaõ de paroquia de Arrifana, V. Vouga, 1875, p. 261.
22 - Ibid., p. 282.
23 - Ibid., p. 261.
24 - Ibid., p. 261, témoignage du père Manuel Luis Gomes Martins.
25 - Francisco Fornes, o.p.c., Vida popular de la Sierva de Dios Sor Ana Francisca de las Dolores de Maria Cirer y Carbonell, Palma de Mallorca, éd. Privée, 1943, p. 268. En dépit de son titre, l'ouvrage est solidement documenté, l'auteur ayant fait appel aux sources du procès informatif, qu'il cite largement.
(toujours sur http://www.lejardindeslivres.com/04encyc1.htm#sdfootnote8sym )


Ah oui au fait:
B10= 95% B11= 90% B12= 100% B13= 100%



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