Pourtant vous avez dit plus tôt:
«Ça c'est un autre argument typique des chrétiens: s'il n'y a pas de dieu, alors il n'y a pas de morale. Il se trouve que la religion s'est approprié et a recodé toutes les valeurs sociales et tous les
comportements qu'elle a jugé valables et/ou politiquement utiles, tout en rejettant les autres comme mauvais. Voilà pourquoi on a l'impression qu'il n'y a rien d'autre. Moïse redescend de la montagne avec le commandement sur l'adultère; croyez-vous qu'il s'agissait là d'une grande surprise pour les hébreux: «quoi, on ne peut plus commettre l'adultère, maintenant? coudon!»
Dans votre vieux texte vous disiez que la morale religieuse était d'origine sociale. Ici, vous me dites que la morale sociale est d'origine religieuse. Il faudrait que vous vous fassiez une idée.
Stéphane; «Il (Bill) choisit d'ailleurs d'entrer carrément dans le fictif en s'imaginant les soeurs au coeur pur comme les james bond de la société québécoise, déjouant les machinations des leaders séculaires... Franchement. Les ordres religieux ont toujours été des industries de la moralité en canne.»
Permettez-moi de vous télécharger quelques extraits du rapport du protecteur du citoyen. Plusieur historiens partagent la même fiction que moi.
(le téléchargement va suivre)