Un des films qui m'a vallut le plus de contradicteurs, c'est The Matrix. Je reconnais facilement que les effets spéciaux sont très très bons, mais l'histoire est inepte... Plutôt, il ont raté un bon film pour promouvoir le côté effets spéciaux. Ce film est basé sur le tirer-à-la-ligne: longues scènes de balles tirées (qui ratent leur cible... juste pour montrer "comment que l'on sait bien les faire les balles virtuelles"), longues scènes (totalement inutiles) de pseudo-combats, longues scènes de bla-bla-bla qui finissent par rendre le scénario incohérent, etc.-mais-long. Je crois que, d'un point de vue cinématographique, The Matrix est un de ces films qui privilégient le vide scénaristique pour rehausser la plasticité technique. En cela, on revient à l'idée de base de l'enfilade: la création d'un discours creux enrobé de sucrerie. Cette homéopathie intellectuelle n'est pas grave en soit, mais elle le devient quand ce genre de film devient une référence de "bon" film. Surtout que ce film a la prétention de se vouloir "sérieux". Si encore, il y avait un peu d'humour pour désamorcer les longueurs... Tout ça pour dire que même si on peut faire abstraction du scénario, laisser de côté la véracité scientifique et aimer les films de S.F., on est quand même pas obligé de tous les aimer parce que ce sont des films de S.F. Faut rester critique, non?

Tiens, à propos de scepticisme, une autre chose qui m'a irritée dans The Matrix, ce sont les nombreuses allusions "ésotérico-pacotillés".

Jean-François

P.S.: pour trouver des qualités à Independence Day, faut vraiment être d'un optimisme incurable ou avoir callé une dizaine de "zombies" avant... ;-)

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