Rappelons que le « message bactérien » est initié par la sécrétion de flavonoide par la plante. C’est donc la plante qui initie le processus.
Rappelons aussi que l’azote *est nécessaire à toute forme de vie* et que seuls ces types de bactéries spécialisées réussissent à briser le lien de N2 pour le rendre assimilable par la plante.
J’aimerais maintenant savoir quelle(s) étape(s) du processus a pu être non-fonctionnelle(s) à un moment X de la vie de cette population de plante :
1) La plante sécrète dans son milieu des molécules flavonoides ;
2) La bactérie de rhizobium est stimulée par ce message chimique qui déclenche la production du facteur nod, un messager chimique riche en sucre ;
3) La plante « reçoit » le message de la bactérie et commence la division cellulaire qui formera les nodosités ;
4) Plus tard, les bactéries « commandent » la formation des canaux qui leur servira d’entrer dans la plante ;
5) Les bactéries migrent dans les nodosités par les canaux ;
6) La plante stimule par un message chimique quelconque la transformation de la bactérie est un bactéroide capable de fixer l’azote et le rendre assimilable par la plante ;
7) La bactérie est abritée et nourrit par son hôte.
Quelle étape peut ne pas fonctionner ? Comment le message chimique et son interprétation par le destinataire auraient pu apparaître graduellement et parallèlement ?
Rappelons à nouveau que dans cet exemple précis (concernant surtout les légumineuses) la plante ne peut pas fixer l’azote sans la bactérie et NON, l’article ne mentionne aucunement comment se processus aurait émergé par évolution.
Tous les détails sont dans « Pour la science » de avril 1997, p.76.
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