2) «Fraternité» : un certain Aristote en avait parlé lui aussi. Lui, au moins, a l'avantage d'avoir réellement existé (ou du moins, d'avoir écrit lui-même ce qu'il pensait). De toute façon, c'est pas exactement un concept révolutionnaire.

3) Je ne pense pas que la religion rende la morale «plus solide» que le droit criminel. «Plus solide» pour vous, peut-être.

4) «J'ai juste la faiblesse de penser que la religion chrétienne est "meilleure" que l'Islam et seule capable de s'y opposer car de même nature religieuse»

Conclusion arbitraire. Vous désirez une guerre de religion, pas moi. Si vous opposez une religion à une autre vous n'avez aucune raison de gagner. Allez prêcher en Palestine ou en Irlande. Au contraire, laisser la religion de côté de part et d'autre éviterait de favoriser une tradition locale plutôt qu'une autre, ce qui est infiniment plus compatible avec un système politique démocratique.

Quant à Jésus, son opinion vaut la vôtre, je suppose. Il dit (Luc, 19:27):

«Mes ennemis, ceux qui n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les en ma présence».

C'est pas fin, ça.

5) Ce que je sais de vous, c'est ce que vous nous donnez à lire. Point. Pour l'instant, vous tentez de nous convaincre qu'une éthique athée est faible parce qu'elle n'offre pas de punition / récompense dans l'au-delà. De plus, vous nous dites que la plèbe doit être sous cette influence pour se tenir tranquille. Enfin, ce contrôle n'est efficace que s'il est maintenu par une religion organisée, et pas n'importe laquelle, le catholicisme (peut-être le christianisme en général, mais c'est pas sûr). Je trouve ça vaguement paternaliste, carrément sectaire et radicalement myope.

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