Hmmm. En voilà un qui connait l'histoire..
En 1917, le bolchéviks (i.e. "les minoritaires") ont PARTICIPÉ à la révolution. Par la suite, une fois la révolution faite, ils ont monopolisé le pouvoir, avec 70 ans d'oppression. Techniquement parlant, ils ont réalisé un coup d'état quelques mois après la révolution. Ils étaient un petit groupe marginal au début des troubles révolutionnaires.
Quant aux nazis, ils ont d'abord été... élus. Ce n'est qu'après l'élection qu'ils ont exclu les autres partis. À l'aide notamment de plébiscite dont d'une consultation démocratique!
Alors quand on parle de démocratie, faut bien savoir de quoi on parle.
"L'exemple de Ghandi que vous citez contredit votre généralisation." J'ai pourtant précisé qu'il s'agissait d'une autre forme de contrainte que celle de la violence, contrainte qui a été exercée contre un peuple occupant par un peuple occupé dont le poids démographique lui permettait d'agir ainsi. Mais je crois que la répétition de mon écrit n'aura aucune incidence sur votre pensée, je me trompe?
Quant à Martin Luther King, ben, ce n'est pas parce que les américains ont créé un jour férié en son honneur que ça signifie qu'il a réussi son oeuvre... Sans quoi le groupe dit afro-américain ne serait pas sur-représenté dans les prisons, dans les soupes populaires, etc., et sous-représentés dans les emplois bien rémunérés, dans l'éducation, etc. Mauvais exemple.
"Dans un système démocratique, à mon avis, l'exercice de la violence pour imposer un point de vue ou ses intérêts ne peut, à long terme, qu'avoir des effets négatifs, tant chez les revendicateurs que pour l'ensemble de la société."
Que voilà un bel énoncé moral! Très bien, mais ensuite? "Il est du devoir des citoyens de prendre les armes pour chasser un gouvernement qui opprime le peuple". Ça s'est dit et écrit chez nos voisins du Sud, à une certaine époque... Et ça a marché vous saurez...
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