Je dirais plutôt qu'un soupçon doit se fonder sur un "motif raisonnable et probable de croire qu'un acte criminel est ou a été commis".
SL:«Voilà déjà une ligne que les policiers chevauchent avec un déplorable flou artistique.»
Parfois oui, parfois non.
SL:«on procède à des généralisations qui nous aident à nous tracer un croquis de la chose ou du concept.»
La généralisation frise parfois la caricature, comme dans l'exemple précédent.
SL:«Non, il existe un seul procédé qui a fait ses preuves à travers toute l'histoire, autant occidentale qu'orientale: la contrainte par la violence. Les états le savent bien, et c'est pourquoi ils y recourrent sans peine. Aucun changement social n'est survenu sans violence.»
Pour l'évolution sociale, la violence n'est efficace que dans les états totalitaires... et encore! Vous trouvez que c'est une évolution sociale, vous, ce que les bolchéviques ont fait subir aux Russes durant plus de 70 ans? Ou ce que les Nazi ont fait subir à l'Europe durant la deuxième guerre mondiale?
L'exemple de Ghandi que vous citez contredit votre généralisation. Vous oubliez de citer l'exemple de Martin Luther King. Dans ces deux cas, leur stratégie de désobéissance civile a été efficace justement parce qu'ils faisaient face à des autorités qui avaient des prétentions démocratiques. La répression exercée par les autorités contre des gens qui ne se défendaient pas à soulevé l'indignation populaire tant aux États-Unis qu'en Angleterre, ce qui a forcé l'Angleterre à accorder l'indépendance à l'Inde, d'une part, et, d'autre part, a ammené les autorités fédérales américaines à imposer l'intégration raciale.
Dans un système démocratique, à mon avis, l'exercice de la violence pour imposer un point de vue ou ses intérêts ne peut, à long terme, qu'avoir des effets négatifs, tant chez les revendicateurs que pour l'ensemble de la société.
André
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