À l'époque, il fut très difficile de vérifier le bien fondé de la théorie de la relativité. On employait encore des horloges atomiques, il y a de cela quelques années pour procéder à ce genre de vérification.
Le "sens commun" auquel vous faites allusion nous jouait là de bien mauvais tours.
Pourquoi un individu avait-il décidé de suivre cette intuition ? Celle-là et pas une autre ?
Certains ne manquent pas de répondre que "...de toute façon, c'était dans l'air...ON (pas eux évidemment !) l'aurait trouvé..." et ils ajoutent que "Einstein était un mauvais mathématicien".
Voilà certes un genre de remarque démontrant que à l'encontre du lieu commun qui veut qu'on en impose aux naifs, il est encore bien plus facile aux naifs d'en imposer. Les gens qui font ce genre de déclaration sont généralement des individus qui se cantonnent dans les méthodologies tatillonnes. De découverte importante chez eux, vous n'en trouverez point. Ces gens tentent de pallier à leur carence de l'imaginaire par l'idolatrie des méthodes formelles (protocoles compris).
Quand vous dites qu'il est tout à fait "normal" de commencer par les démarches intellectuelles les plus simples pour expliquer un phénomène, peut-être devriez-vous rectifier votre affirmation et remplacer le mot "normal" par le mot "habituel". Votre affirmation perdrait alors son caractère moraliste pour redescendre au niveau descriptif, ce qui remettrait les pendules atomiques à l'heure.
"Procéder autrement, c'est du masochisme" [André c.]
Ou du génie...Ce qui semble échapper à plusieurs ! Moi ce qui me semble du masochisme, c'est de s'attarder à des conneries pour des raisons de méthode !!!
L'analogie du labyrinthe et du fil d'Ariane prend ici toute son importance. Imaginez une porte qui s'ouvre sur une salle dans laquelle se trouvent deux autres portes qui à leur tour...
On n'énumère pas les solutions dans un univers combinatoire !
Quelque chose (et ne me faites pas dire que c'est Dieu) guide certains chercheurs (pas tous).
Pour le moment, aucun substitut valable à l'intuition.
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"P.S. Je me suis efforcé de prendre un ton ouvert à la discussion en vous répondant. Je ne sais pas si je pourrai le maintenir, si vous continuez avec la même arrogance." [André C.]
Cela m'indiffère totalement.
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